Dans un article intitulé ''Pour certains en Tunisie le diable vaut mieux qu'Ennahda'', Hamma Hammami, porte-parole du parti des travailleurs, a choisi The Middle East Monitor ( MEMO ), une organisation de surveillance de la presse à but non lucratif, placée à Londres, afin d'exprimer son opinion quant à la scène politique en Tunisie clachant Kais Saied. '' Il y a une partie de l'élite, qui souffrent de ce que j'appelle le syndrome d'Ennahda. Pour eux, l'important est que le Parti Ennahda disparaisse même si le diable le remplace... Mais l'élite ne devrait pas penser de cette façon, une personne consciente ne devrait pas penser de cette façon. Un vrai intellectuel ne devrait pas penser ainsi,'' lit-on dans l'article. ''Le président tunisien Kais Saied) est bien connu pour sa position sur les libertés et l'égalité. Sa position est claire : la vie politique est ruinée par les partis alors abolissez la liberté d'association. La vie sociale est ruinée par les syndicats alors attaquez l'Union générale tunisienne du travail. La vie publique est ruinée par les médias, alors abolissez les libertés des médias. Ce qui reste, c'est un chef et un troupeau. Ceci, en politique, c'est le despotisme ; c'est la dictature,'' toujours selon la même source. En effet, Hammami estime que les Tunisiens devraient lutter contre les Nahdhaouis autrement, et d'ajouter : '' Personne ne devrait nous donner de leçons sur l'opposition au mouvement Ennahda, ni intellectuellement ni politiquement. Ce sont eux qui devraient prendre des cours. Comment Kais Saied est-il arrivé au pouvoir ? Il a obtenu 500 000 à 600 000 voix du Parti Ennahda et de la coalition Karama – et dans sa pensée, il n'est pas loin du Parti Ennahda et est même proche du salafisme, '' a-t-il conclu.