Ce L'enquête de la STEG a conclu à une économie d'énergie de 0,43% sans en préciser les causes. Scientifiquement, rien ne prouve que cette économie, insignifiante en proportion, est due au décalage horaire. En effet, cette économie constatée peut avoir plusieurs causes : - le Tunisien qui commence à mieux contrôler ses dépenses face à la baisse de son pouvoir d'achat et à la hausse des prix, notamment ceux de l'électricité, du gaz et du pétrole, - le fruit des incessantes campagnes de maîtrise de l'énergie, - l'extinction nocturne d'une grande partie de l'éclairage public dans tout le territoire de la république, comme constaté et comme lu dans une réaction dans Webmanagercenter, etc. Quoiqu'il en soit, cette économie constatée est comparable à celui qui cherche des miettes à l'existence incertaine et n'aperçoit pas la grande masse. C'est ainsi que nous importons annuellement un quota de 50 mille véhicules, ce qui fait un million de véhicules en 20 ans. La majorité de ces véhicules fonctionnent à perte et gaspillent l'énergie. Bien que tout citoyen tunisien ait le droit de posséder un véhicule, mais, utiliser son véhicule dans toutes ses courses et trajets gaspille énormément l'énergie. Ce qui ne peut témoigner que de l'échec total du transport en commun en tunisie. Et comme constaté, presque tout le monde se rend à son travail tous les jours en voiture et sans covoiturage. Si le Tunisien avait trouvé une attirance pour le transport en commun, il n'aurait pas hésité à laisser sa voiture pour utiliser le transport en commun dans ses trajets comme c'est la pratique habituelle dans les pays développés. D'autre part, l'ancienne conception du plan de circulation dans les grandes villes est à revoir car elle constitue actuellement une source majeure de gaspillage d'énergie. Par exemple, faire deux kilomètres pour contrer dix mètres de sens interdit ! Certes, le décalage horaire nous prive d'une heure de sommeil. Mais, le contexte et les horaires du travail ne permettent pas de sieste ! Par conséquent, le rendement de nos travailleurs se trouve entravé par cette carence de sommeil. Le Tunisien, fidèle à ses habitudes, ne rate jamais sa "chicha" nocturne, sa veillée ... a toujours un emploi du temps régi par le lever et le coucher du soleil et non par l'horloge. Une étude sociologique et économique s'impose pour juger éventuellement des bénéfices (incertains en société tunisienne) du décalage horaire. Dr Tahar SAFFAR Réaction à l'article : ADSL : 305.000 lignes d'ici fin 2007 Contact : [email protected]