Dans le papier consacré à Istanbul, je posais déjà le problème de la géopolitique et de l'économie. Mon passage à Amman m'a encore perturbée plus et je me suis posée carrément la question : c'est quoi un pays ? Quand on regarde la planète, le problème est toujours d'actualité : l'Allemagne vient de se refaire, la France a récupéré l'Alsace Lorraine il y a un siècle, les USA ont failli être coupés en 2 n'eût été l'intervention bénéfique de Lafayette, la Yougoslavie et l'URSS sont en train de se défaire, les 2 Canada vivent côte à côte en s'ignorant presque -les gens de Montréal parlent très peu l'anglais- et le découpage du Moyen-Orient est en perpétuelle gestation Pourquoi tout ce préambule, me diriez-vous. Dans les rues de Amman et dans les bureaux j'ai rencontré ou croisé des Palestiniens -dont certains n'ont pas revu leur famille depuis longtemps-, des Libanais, des Irakiens - de plus en plus nombreux- des Egyptiens, des Bangladeshi, etc... Et tous ou presque se présentent en tant que tel avec une carte d'identité jordanienne ...
Dans les restaurants on mange international, égyptien saoudien, on a l'impression d'un melting pot que l'histoire a obligé à vivre ensemble dans une ambiance sereine,... de prime abord. Pour conclure ce papier, ce jour de vendredi est le jour de la prière et vu l'organisation de l'espace en cuvette, l'écho des muezzins semble dominer toutes les dissensions possibles, et, en tendant l'oreille un muezzin tenait un prêche à haute voix autour du respect de la femme... merci muezzin.