«On a tordu le coup à cette pauvre titrisation». Lorsqu'on évoque devant lui cette pratique qui consiste à «refiler» à d'autres des créances plus ou moins douteuses et qui a été à l'origine du déclenchement de la crise financière mondiale-, Slah Laadjimi invite à faire la part des choses : «Ce n'est pas parce que certains ont mal utilisé» cet outil «qu'on peut dire qu'il est mauvais». La BIAT qui est à ce jour «la première et la seule banque de la place à avoir émis des titrisations- a mené deux opérations de ce genre et «le déchet est de zéro», assure le directeur général. Car «nous avons dans le package les meilleurs crédits hypothécaires» et ces opérations «sont en train de se dénouer gentiment dans le temps», affirme M. Laadjimi.