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Tunisie - Fêtes et vacances de fin d'année : ça chiffre...
Publié dans Business News le 31 - 12 - 2009

Si l'épicier du coin expose, lui-aussi, des gâteaux à l'occasion du Jour de l'An, c'est que l'événement est devenu incontournable. Il est rentré dans les habitudes populaires. Toutefois, et comme pour toute autre fête tunisienne ou internationale, on ne la fête pas de la même façon chez les uns et chez les autres. Les festivités dépendent de l'approche culturelle que l'on fait de l'événement et, surtout, du pouvoir financier de chacun.
D'ailleurs, le Réveillon, comme on se plait à l'appeler, fait désormais partie de ces occasions où rien n'est trop beau pour nous et pour les êtres qui nous sont chers, quitte à grignoter un peu (et souvent beaucoup) sur nos économies, quitte à contracter un prêt auprès de sa banque ou une avance à son patron.
Le Jour de l'An est désormais une fête nationale en Tunisie. Bien peu en contestent encore le bien fondé. Nous fêtons tous le passage d'une année administrative à une autre. La seule chose sur laquelle nous divergeons, c'est la manière de faire la fête. Où et comment va-t-on découper ce gâteau, synonyme d'accueil du nouvel an en douceur ?
Lequel gâteau bénéficiant de l'unanimité, fait que l'on prenne d'assaut les pâtisseries à l'approche de la fin d'année. Les grands noms de la pâtisserie reçoivent des commandes à l'avance et refusent les demandes instantanées. Il serait d'ailleurs préférable qu'il soit de grande taille pour que tout le monde puisse en gaver sans créer une quelconque convoitise.
Mais le gâteau, ce n'est pas le problème, c'est un facteur qui unit. C'est plutôt le mode de la fête qui donne matière à réflexion. Ira-t-on dans un hôtel, dans l'une de ces boîtes à la mode, dans un restaurant réputé ou reste-t-on simplement chez soi ?
Les offres ne manquent pas et elles sont aussi alléchantes les unes que les autres pour animer cette fameuse soirée. Sabeur Rebai, Adnane Chaouachi, Mongi El Ouni, Hédi Tounsi, Hassen Dahmani et j'en passe. Il y a également bien-sûr des cadres pour tous les goûts : cubain avec une ambiance Latino House, Jazz et même Great Illusion Tour.
Les hôtels et les agences de voyages rivalisent d'ingéniosité pour séduire la clientèle surtout que l'on soit en fin de vacances scolaires et que l'on puisse bénéficier d'un week-end prolongé pouvant se terminer le dimanche 3 janvier. De multiples packages offrent trois nuitées commençant le Jour de l'An et s'étendant jusqu'au dimanche.
C'est d'ailleurs la dernière occasion s'offrant aux hôteliers pour renflouer leurs caisses avant la traversée du désert de la basse saison qui va se prolonger jusqu'au mois d'avril ou de mai. Des sources proches du ministère indiquent que la plupart des hôtels dans les différentes régions s'attendent, au vu des réservations, à afficher "complet", plus particulièrement dans les unités hôtelières du Sud
On parle même de tarifs alléchants pouvant descendre jusqu'à 70 dinars par personne pour la soirée Saint-Sylvestre dans quelques hôtels 3*. Un package de 3 nuitées en Demi-Pension dans ces hôtels est proposé à 140 dinars. Mais comme on n'est pas seul, un couple, c'est déjà 280 dinars et avec les enfants, ça va aller dans les 500 dinars même avec la réduction des 30 % consentis aux enfants. Sans compter, bien-sûr, les boissons qui sont toujours en sus, hormis dans le régime de l'All Inclusive. Mais, là, c'est une autre histoire.
Bien-entendu, ces prix sont appliqués dans un petit 3* car, ailleurs, les cours dépassent, à la base, les 100 dinars par personne juste pour la soirée de la Saint-Sylvestre. Ils peuvent atteindre de vraies petites fortunes dépensées pour une nuit lorsqu'il s'agit d'un Palace où l'on se permet de bien se gaver sans rechigner à la consommation des liqueurs.
Tout ceci et on n'a pas encore fini. Disons qu'on a arrangé juste le cadre de la fête. Car, il ne faudrait, surtout, pas oublier la check-list de ce qu'il convient d'offrir et l'étendue des personnes concernées par les cadeaux. C'est une affaire très délicate qu'il faut gérer avec doigté. D'abord, pour la gente féminine, le parfum passe en premier, plus une autre petite chose de votre choix. Pour les enfants, les jouets peuvent faire l'affaire. Heureusement que les articles chinois sont là !
Mais, ils sont pauvres ces fiancés, surtout ceux dont la bien-aimée est issue d'une famille nombreuse qui lui sont tous aussi chers les uns que les autres ! Et, surtout, on ne doit pas oublier sa belle mère !
Décidément, en pensant au Jour de l'An, l'on se demande objectivement si un chef de famille parvient à savourer la chose surtout avec les multiples festivités qui l'ont déjà précédée. N'est-il pas déjà groggy par les multiples dépenses de Ramadan, de la rentrée scolaire et des deux Aîds ! A-t-il encore la force mentale et la capacité matérielle de penser à ce dernier supplice qui est aussi le premier dans le nouveau cycle ?
That is the question! Mounir Ben Mahmoud


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