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On gagnera ensemble la guerre contre le terrorisme
59e anniversaire de la création de l'armée nationale
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 06 - 2015

On célèbre la fête de l'armée tout en étant confiant que la guerre contre les terroristes sera remportée par nos vaillants soldats
Pour ce faire, il est urgent de changer de doctrine et de donner à l'armée les moyens humains et logistiques dont elle a besoin
Célébrer la fête de l'armée nationale revêt une importance particulière en ces moments de flou, de confusion et de tiraillements nés de la crise socioéconomique dans laquelle se débat la Tunisie depuis la révolution du 17 décembre-14 janvier.
Aujourd'hui et près de quatre ans et demi après la fuite de Ben Ali, les deux gouvernements de la Troïka, celui de Mehdi Jomaâ et l'installation du gouvernement Essid censé être celui de la stabilité tant attendue, nos forces armées se trouvent confrontées à un ennemi d'une nature nouvelle: ce sont les jihadistes terroristes qui se trouvent partout, qui attaquent n'importe où et à n'importe quel moment, qui n'ont ni visage ni uniforme reconnu et qui vivent parmi nous sans qu'on puisse les identifier jusqu'à ce qu'un jour on apprenne qu'ils ont frappé. Fêter l'armée nationale, ses hauts faits, ses martyrs qui sont tombés sur le champ d'honneur face aux semeurs de mort constitue un moment propice pour que l'on se pose la question : notre armée est-elle suffisamment outillée aux plans de la croyance militaire (Akida), de la logistique et des compétences humaines pour affronter avec l'efficacité escomptée l'hydre terroriste ?
L'armée doit se repositionner
Pour l'analyste militaire Fayçal Cherif, «l'armée nationale est appelée à se repositionner en prenant en considération l'ennemi qu'elle a à affronter aux plans national et régional. Aujourd'hui, il n'est plus question d'une armée de métier dotée de cette doctrine traditionnelle qui en a fait depuis sa création, il y a 59 ans, une armée au service du développement du pays, plus particulièrement dans les régions éloignées, et une école de formation professionnelle au point que ses centres de formation étaient prisés par les civils. Il reste à savoir si au plus haut niveau de commandement de l'armée nationale, on est convaincu ou pas encore de la nécessité de changer de doctrine et d'adapter les programmes de formation aux nouveautés qui traversent, à un rythme fou, la scène nationale, régionale et internationale».
Il ajoute : «Nos soldats sont-ils entraînés pour faire la guerre à ces groupes jihadistes qui poussent comme des champignons?
Pour ne pas leurrer l'opinion publique et sans oublier de saluer la mémoire des martyrs que la grande muette a donnés jusqu'ici dans notre bataille contre les semeurs de mort, il faut avoir le courage de reconnaître qu'il reste beaucoup à faire afin que notre vaillante armée puisse gagner cette bataille, laquelle bataille, on ne se lassera jamais de le répéter, est la bataille de tout le monde.
Oui, nous manquons toujours des équipements indiqués, d'entraînements spécifiques et surtout en matière de renseignements.
On a l'impression que notre armée mène une guerre conventionnelle contre un ennemi localisé dans le temps et l'espace. Les déclarations et les communiqués diffusés par le ministère de la Défense à l'occasion des opérations terroristes datent dans leur contenu et dans l'esprit y présidant d'un traitement traditionnel d'événements auxquels nos soldats sont habitués en oubliant que ces derniers ne connaissent pas leurs ennemis. Et même le ministre de la Défense traite la question devant les médias comme s'il s'agissait d'une affaire administrative».
«Nous n'avons plus à attendre que les terroristes nous attaquent pour réagir.
Il faut que nos forces armées aillent les chercher là où ils se terrent. Et ce sont les unités légères qui peuvent assurer de telles actions. Mais pour réunir les conditions de succès à de telles actions, il faut que le renseignement reprenne et il faut que le citoyen soit convaincu qu'il constitue le premier soldat dans la bataille contre les terroristes», estime le colonel Boubaker Benkraïem, ancien sous-chef d'état-major de l'armée nationale et ancien commandant des unités sahariennes.
A la questions de savoir si nos forces armées sont préparées pour remporter leur bataille contre les terroristes, le colonel Benkraïem considère que «les terroristes sont voués à une défaite certaine puisque l'armée nationale, qui est une armée républicaine et fidèle à la patrie, saura être à la hauteur de la confiance que tout un peuple place en elle».
«Cette armée, fait-il remarquer, qui est en situation opérationnelle depuis plus de quatre ans, a besoin de voir ses effectifs renfloués, de recevoir une formation spécialisée en matière de guérilla urbaine et d'être dotée des équipements militaires sophistiqués, ceux qui lui permettent de débusquer les terroristes de jour comme de nuit.
Les armes spécifiques promises par nos alliés, conjuguées à la compétence et au professionnalisme de nos forces et à la mobilisation citoyenne, sont nos atouts majeurs pour triompher des terroristes»


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