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Transtu, source de nos peines
Transport urbain
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 04 - 2016

La Société de transport public Transtu — avec ses deux mamelles, notre vieux compagnon le car ou le bus, en référence à son ancêtre le trolleybus, qui assurait la desserte du centre de Tunis, et le métro, descendant tardif du tramway, enterré précocement, sans motif raisonnable — ne cesse de nous soumettre à un véritable calvaire et à susciter les déconvenues et les inquiétudes des usagers et de l'Etat. Cette société souffre de tous les maux de notre société, des travers et des carences structurels et organisationnels, que traînent certaines de nos entreprises publiques, qui trouvent toutes les peines du monde à opérer leur mise à niveau !
Si les inquiétudes de l'Etat étaient motivées, comme cela a été de tout temps le cas depuis le recouvrement de notre indépendance, par le fait que la SNT étant une entreprise de services publics, non à vocation lucrative, donc astreinte à traîner les casseroles d'un déficit chronique. Celles des citoyens par contre constituent un douloureux dilemme !
Ils se trouvent assujettis quotidiennement à une pression stressante et à des déconvenues frôlant parfois le désarroi des jeunes et des moins jeunes, surtout les écoliers et ces milliers de femmes qui bossent, telles des abeilles butineuses, dans les ateliers ou les entreprises privées et publiques et qui n'ont pas l'avantage de disposer d'une voiture ou même d'acquérir une bicyclette !
Les contrariétés sont multiples et autant déconcertantes les unes que les autres, allant de l'irrespect arrogant du calendrier des horaires de desserte, ou les annulations sans préavis dans des heures de grande affluence, en mettant le Tunisien en perpétuel conflit avec le facteur temps !
De ce fait, il ne faut point s'étonner lorsque le Tunisien vous donne un rendez-vous entre 13h00 et 13h30 de ne pas le trouver et faites en sorte de vous y rendre à 14h00, ainsi vous auriez peut-être la surprise de trouver votre bonhomme à «l'heure» ou alors vous pourrez ronger vos freins et patienter encore une demi-heure !
Et les exemples sont récurrents, à tous les niveaux ou presque de notre vécu quotidien.
Si l'on ajoute à ces tracasseries habituelles, l'état vétuste des véhicules en usage, la manière de conduire des «chauffards» qui s'apparente davantage aux films policiers qu'à un transport public, sans aucun égard pour les pauvres usagers, le comportement arrogant et impoli de certains agents, ainsi que le calvaire de l'encombrement, de l'insécurité et des opérations quotidiennes de vol, on comprend la pression stressante à laquelle sont soumis à chaque voyage nos malheureux concitoyens!
D'ailleurs, même les petits services qui étaient réservés aux usagers, tels l'affichage des horaires de dessertes et les divers renseignements inhérents au trafic des bus et des métros, ont été annulés par «austérité». Ce qui aggrave le désarroi du citoyen, qui n'a plus aucun signe d'orientation.
Où sont passés les contrôleurs qui assuraient la sécurité et le bon déroulement des dessertes et limitaient énormément les resquilles, dont le plus grand lot est dû plutôt à l'absence de receveurs, surtout après vingt et une heures, qu'à la volonté délibérée des usagers?
Prenez le métro desservant la ligne de l'Ariana après la fermeture des guichets, vous aurez droit à un voyage gratuit jusqu'à destination. Pourtant la société ne cesse, depuis des années, de pleurnicher et de se plaindre d'un déficit chronique, qu'elle impute généralement et automatiquement à des facteurs factuels d'incivisme des usagers — resquille et vandalisme. De ce fait, elle impute au citoyen les charges de sa mauvaise gouvernance et de l'incurie de ses employés et responsables.
Qu'attend la société pour renforcer son personnel de receveurs et de contrôleurs, ce qui permettra de réduire le taux national du chômage, d'une part, et de récupérer une bonne partie des pertes dues à la resquille et aux actes de vandalisme de certains jeunes écervelés, sans recourir au réajustement des tarifs, d'autre part?
Il revient de même à la société de veiller à assurer la sécurité de ses usagers en mettant en place et d'une manière régulière un service permanent de vigiles, qui recevront une formation spécialisée les habilitant à sévir contre les dépassements et les atteintes à la sécurité et la quiétude des usagers.


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