Au cours du mois de mars 2017, la production de la pêche a été de l'ordre de 9,6 mille t contre 7,5 mille t au même mois de l'année précédente, soit une évolution de 2,1 mille t correspondant à 26%. Le secteur de la pêche et de l'aquaculture a enregistré une augmentation de 2% au niveau de la production au cours du premier trimestre de cette année. En effet, les quantités produites ont atteint les 21 mille t. contre 20.6 mille t au cours de la même période de l'année écoulée. Au cours du mois de mars 2017, la production de la pêche a été de l'ordre de 9,6 mille t contre 7,5 mille t au même mois de l'année précédente, soit une évolution de 2,1 mille t correspondant à 26%. Tous les efforts des intervenants dans le secteur (administration, professionnels et organisation professionnelle) sont conjugués en vue de réaliser des performances aussi bien au niveau quantitatif que qualitatif. L'objectif est d'assurer un approvisionnement régulier du marché local et de dégager un excédent à exporter vers les marchés extérieurs. A la faveur de l'abondance de la production, les prix de certaines variétés des poissons a connu une certaine chute, ce qui a eu un impact positif sur la dynamisation du marché. Les professionnels comptent maintenir ce niveau de production au cours de la haute saison qui se distingue par un environnement de pêche favorable compte tenu des conditions climatiques stables. Les exportations en point de mire Par ailleurs, les exportations ont connu une baisse de 7,7% au niveau des quantités, soit 4.370 t au lieu de 4.735 t une année auparavant. Pour ce qui est de la valeur des exportations, on a enregistré une évolution de 14,5% puisque les recettes sont de 69.4 MD contre 60.6 MD en 2016. C'est dire que le prix de vente des produits de la pêche ont connu au cours de cette période une révision à la hausse, ce qui a profité aux exportateurs tunisiens. Le principal marché tunisien demeure l'Union européenne qui absorbe des quantités importantes de produits. Ce marché est également approvisionné par des fournisseurs provenant de différents pays, mais le choix est toujours porté sur la qualité qui doit correspondre aux standards européens et internationaux. S'agissant des importations, les chiffres disponibles montrent que les quantités des produits de la pêche importés jusqu'à la fin du mois de mars 2017 sont de près de 10.547 t d'une valeur de 41 MD contre 7.247 t d'une valeur de 28.4 MD à la même période de 2016. Ainsi, on a enregistré un accroissement des quantités de 3.300 t (+45,5%) et de la valeur de 12.6 MD (+44.3%). Ces résultats positifs au niveau des recettes ne doivent pas, cependant, dissimuler les problèmes auxquels font face les pêcheurs qui ont besoin d'une couverture sociale pour pouvoir bénéficier des différents services sociaux comme les soins, la retraite, les aides financières. Les armateurs pêcheurs ont besoin également d'un renforcement ou d'un renouvellement de leurs équipements de travail pour garantir la sécurité lors de leur travail en haute mer. L'augmentation de la production dépend, en grande mesure, de la rentabilité des pêcheurs qui ont toujours réclamé des moyens de travail adéquats pour travailler sans risque même dans certaines conditions difficiles. Les incidents enregistrés dans les eaux profondes et qui ont coûté la vie à plusieurs pêcheurs doivent servir d'enseignement à toutes les parties prenantes qui sont appelées à donner à la question de la sécurité une priorité absolue afin de préserver la vie des pêcheurs. D'où la nécessité d'opter pour le renouvellement des embarcations les plus vétustes et des équipements par des moyens de communication moderne ainsi que des filets de pêche.