La valeur des produits commercialisés à l'extérieur a évolué, passant de 188 MD durant les dix premiers mois de 2013 à 218 MD à la même période de cette année, soit une hausse de 15,9%. La production des produits de la pêche a dépassé, au cours des dix premiers mois de cette année, 105 mille tonnes d'une valeur de 445 millions de dinars contre 101 mille t d'une valeur de 433 MD à la même période de 2013, ce qui représente une amélioration de 4% au niveau des quantités et de 2,7% au niveau de la valeur. Selon les indicateurs disponibles, l'aquaculture se porte également bien, puisque la production de ce secteur a atteint, à la fin du mois d'octobre 2014, quelque 9.507 t contre 9.594 t à la même période de l'année précédente. L'augmentation du rythme de la production, au cours de la prochaine étape, à la faveur de la création de nouveaux projets, pourrait avoir des effets positifs sur l'offre destinée aussi bien au marché local qu'au marché extérieur. En fait, les exportations des produits de la pêche durant les dix premiers mois de cette année ont été estimées à 17.000 t contre 15.000 t une année auparavant à la période indiquée, ce qui correspond à un accroissement de 13,3%. Les produits tunisiens conformes aux normes internationales sont appréciés par les consommateurs de plusieurs pays. Les opportunités d'exportation sont donc importantes et les producteurs tunisiens sont en mesure de vendre plus grâce aux actions de prospection des marchés à fortes potentialités. Un créneau porteur Mieux encore, la valeur des produits commercialisés à l'extérieur a évolué, passant de 188 MD durant les dix premiers mois de 2013 à 218 MD à la même période de cette année, soit une hausse de 15,9%. Quant aux importations des produits de la pêche, elles ont atteint, au cours de la période indiquée de cette année, 33.000 t contre 29.000 t une année auparavant, soit une hausse de 13,7%. La valeur des importations a connu, elle aussi, un accroissement pour atteindre 107 MD à la fin du mois d'octobre de cette année contre 100 MD auparavant, soit une évolution de 7%. Les importations demeurent nécessaires pour diversifier et renforcer l'offre — ce qui permet de contribuer à la régulation des prix — et satisfaire les besoins des consommateurs sur le marché local. La demande des produits de la pêche ne cesse d'évoluer, d'une année à l'autre. Les poissons sont distribués dans toutes les régions reculées du pays grâce aux camions frigorifiques qui sillonnent toutes les zones de consommation. Par ailleurs, la deuxième période de la pêche aux crevettes dans le golfe de Gabès — à travers les unités de pêche au chalut — a pris fin. Elle s'est étalée du 16 octobre au 30 novembre 2014 avec la participation aux activités de 192 embarcations au chalut. La production des crevettes a été estimée, à la fin du mois d'octobre de cette année, à 476 t dont 65% relèvent de la variété des crevettes royales et 35% de celle des crevettes blanches. Au cours de la précédente campagne, la production a été de 248t avec une prédominance de la variété des crevettes royales, ce qui correspond à un accroissement important de 48% enregistré durant l'actuelle campagne. Les crevettes procurent un revenu élevé aux pêcheurs dont certains se contentent de vendre de grandes quantités de leurs produits aux restaurants touristiques et aux hôtels. Les quantités écoulées sur les marchés municipaux varient d'une période à une autre, mais le prix est souvent élevé pour les consommateurs à revenu moyen. Ces résultats positifs sont imputés à l'évolution sensible du nombre de journées de travail effectives de l'ordre de 99%. En effet, le travail de la pêche, d'une façon générale, offre plusieurs opportunités de travail pour les jeunes. C'est une activité, certes, difficile qui nécessite de rester de longues journées en haute mer pour pouvoir pêcher les différentes variétés de poissons et bénéficier d'un revenu régulier. Cependant, les unités à utiliser en haute mer doivent être solides et bien équipées — dotées entre autres de radios de communication — pour qu'elles puissent résister aux intempéries. Les bulletins météo diffusés plusieurs fois par jour constituent un élément capital pour les pêcheurs, dans la mesure où ces derniers peuvent adapter leurs activités en fonction de la situation climatique. Certains pêcheurs préfèrent travailler à un niveau bas de la mer— en utilisant les unités de chalut— pour éviter les risques. Cette méthode de pêche doit se faire à un niveau limité en respectant certains paramètres. Il faut éviter, par exemple, de pêcher les petits poissons — ou les plantes aquatiques nécessaires à l'équilibre de l'écosystème et l'alimentation des poissons.