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Ego ou devoir de parole?
Billet
Publié dans La Presse de Tunisie le 09 - 08 - 2017


Par Jalel MESTIRI
Le président de la Confédération africaine de lutte se laisse prendre au piège de la tentation médiatique. Une façon bien particulière de faire du surplace au point d'en perdre la face.
Ce qui se fait et se conçoit ces derniers temps au sein de la Fédération de lutte est devenu une crainte avérée. Il participe même au développement d'un certain malaise. Nous sommes conscients du fait que le sport est aussi fait d'erreurs et de maladresses, parfois inévitables, mais il y a des défaillances qui ne peuvent constituer une excuse aux dérapages. Plus que des histoires de résultats, les prises de position et les réactions faites au nom de la fédération offrent les contours de véritables interrogations.
Depuis 2013, date de son élection à la tête de la Confédération africaine de lutte, le Marocain Fouad Maskout ne cessait d'entretenir les polémiques. A tort ou à raison. Lors de son séjour en Tunisie, il a promis monts et merveilles pour la lutte tunisienne. Des promesses jugées par les médias tunisiens comme étant exagérées, sinon impossibles à réaliser. Preuves à l'appui.
Cela n'avait pas plu au président de la Confédération africaine qui aurait utilisé la page Facebook de la Fédération tunisienne de lutte pour répondre aux médias. A travers ce qu'il n'avait pas cessé de proclamer, en public ou en privé, et bien sûr à celui qui veut bien l'entendre, à travers le discours utilisé, les arguments avancés, il n'y avait pas dans la thèse du premier responsable de la lutte africaine une piste à creuser, et encore moins des données qui confirment l'engagement dans lequel il s'est lancé. Une façon bien particulière de faire du surplace, de patiner au point d'en perdre la face. On est aujourd'hui en droit de douter du bien-fondé de ces propos, surtout lorsqu'il les qualifie d'un supposé modèle « institutionnel ». Ego ou devoir de parole? Ici et là, il se laisse prendre au piège de la tentation médiatique. D'autant qu'il est dans l'incapacité de faire valoir une vision et un projet sportif pour l'avenir de la lutte africaine.
Aujourd'hui, les choses semblent avoir changé au sein de la Fédération de lutte. Au vu des altercations et des mêlées qui ne donnent plus l'impression de finir, ce qui est entrepris ici et là désole plus qu'il ne rassure. L'impératif d'un possible redressement impose nécessairement des obligations dans les comportements et dans les prises de position. Mais aussi et surtout une véritable prise de conscience de la part des responsables et des différentes parties prenantes. Ceux qui sont notamment concernés par les affaires de la lutte. De loin ou de près. Une manière de se réhabiliter, de se mettre surtout dans une position de fédérateurs. De raviver l'espoir et d'allumer de nouveau les passions.
Il n'est plus difficile de comprendre que ce que la Fédération n'est plus en mesure de réaliser, ou encore d'entreprendre, met à nu cette inaptitude à relancer la lutte sur la bonne voie. Plus encore et contrairement à ses bonnes habitudes, ce sport est loin d'inviter à rêver. Il perd de plus en plus de leaders. Il n'y a plus de fédérateur. Même pas un modèle sur lequel la jeune génération puisse vraiment s'identifier. Laissés à leur propre sort, les lutteurs essaient de faire de leur mieux, voire encore plus, mais le bricolage a ses limites tant que personne n'a osé, jusque-là, lever le petit doigt ...


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