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La réconciliation nationale sans haine ni esprit de revanche
Bilan d'un septennat (3)
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 08 - 2017


Par Boubaker BENKRAIEM*
1- Respect du domaine public
De même, une information inquiétante parue, dernièrement, sur un journal de langue arabe fait mention de l'appropriation, par des hommes politiques dont des députés, de très grandes superficies de terrain limitrophes à la mer dans les régions de Rafraf, Ras Jebel, Metline, etc. Il y aurait lieu d'ouvrir une enquête dans ce sens parce qu'il semble que l'exil volontaire d'un ancien responsable politique des Domaines de l'Etat serait en rapport avec cela, entre autres.
D'autre part, pour ne pas aller plus loin, et dans la banlieue nord, à Gammarth supérieur, et à un kilomètre plus loin que la résidence de l'ambassadeur d'Espagne, et à côté de la Résidence Coronna, des bulldozers ont rasé, de nuit, toute une forêt, faisant partie de la zone verte de la région. Des voisins ont averti la police qui est intervenue et a arrêté le massacre. La police partie, les travaux ont repris de plus belle : des routes goudronnées ont été tracées et même des lots de terrain à bâtir ont été partagés et marqués. Comment les pouvoirs publics n'ont pas été informés ? Où est le contrôle municipal ? Où est le délégué ? Où est le gouverneur ? On laisse faire parce que c'est le ‘'bilik'' ? Exploite-t-on la faiblesse de l'Etat pour agir ainsi ?
2- La reconciliation nationale sans haine ni esprit de revanche :
Les Tunisiens ont mis beaucoup de temps à réfléchir, sans pourtant arriver à tourner la page du passé et cela au détriment de toutes les difficultés que vivent nos concitoyens telles que la cherté de la vie, la prolifération du commerce parallèle, la corruption et tant d'autres problèmes qui ne seront résolus que lorsque tous les Tunisiens se retrouveront pour défendre leurs valeurs, leur mode de vie, leur tolérance et leur amour pour l'autre. Assez de haine, assez d'esprit de revanche car tout cela laissera des cicatrices qui ne se refermeront jamais. Je voudrai dire, à un ancien ministre de la Troïka, invité, ces dernières semaines, par une radio de la place, et qui a souhaité voir tous ceux qui ont travaillé et collaboré avec l'ancien président Ben Ali emprisonnés, quitte à mettre la moitié des onze millions de tunisiens en détention, ce qui suit : pareille déclaration provenant d'un cadre d'un grand parti politique qui ambitionne de gouverner, de nouveau, le pays, n'est ni flatteuse, ni tranquillisante et n'augure rien de bon pour le pays, car avec un tel esprit de haine et de revanche, on ne fera jamais progresser le pays. Et on passera tout notre temps à faire la chasse aux sorcières. D'autre part, je rappellerai à cet ancien ministre deux choses :
1- D'abord, c'est grâce à ces grands commis de l'Etat que lui et son parti ont pu participer aux élections et arriver au pouvoir. Si ces directeurs généraux avaient disparu ou étaient tombés en léthargie au lendemain du 14 janvier, le pays serait rentré dans une pagaille telle qu'elle aurait engendré une guerre civile, du moins une dictature impitoyable et Dieu seul sait ce que serait devenue la Tunisie. C'est en tenant le gouvernail des affaires de l'Etat que ces grands commis ont conservé les rouages de l'Etat en excellente condition de fonctionnement, ont permis que la vie se déroule normalement permettant ainsi l'organisation des premières élections de 2011. Ils ont, ainsi, rendu le plus grand service à ceux qui ont bénéficié le plus de la révolution du 14 janvier, en remportant les élections, dont le parti de ce ministre, sans pour autant avoir participé, le moins du monde, à cette révolution.
2- Ensuite, vous devez savoir, cher ministre, que dans tout régime républicain, le chef du département ministériel, c'est-à-dire le ministre, est le seul responsable de tout ce que font ses collaborateurs et ses subordonnés ou faillissent de faire. En fait, seul le ministre, qui est le seul responsable politique, est justiciable de toutes les actions, bonnes ou mauvaises, exactes ou fausses commises par ses adjoints et ses collaborateurs. Alors révisez vos affirmations car si à chaque instruction donnée par un ministre à l'un de ses directeurs généraux, celui-ci doit vérifier si l'instruction est conforme à la Constitution, c'en est fini de la politique, de l'administration, de la gestion, de la responsabilité et de l'existence même de l'autorité et du commandement
3- La responsabilité est commune
Ayant vécu les régimes des présidents Bourguiba et Ben Ali qu'un seul élément peut les confondre, celui du sens de l'Etat et de son prestige, et autant j'étais heureux de constater l'extraordinaire comportement des Tunisiens durant le premier trimestre post-révolution, autant j'étais malheureux et déçu de découvrir, six mois plus tard, ce changement radical survenu dans leur attitude dans presque tous les domaines, à croire qu'il s'agit d'hommes venus d'une autre planète. C'est tout cela qui nous a fait perdre six ans à ne rien faire, à ne rien créer, à ne rien produire, à chercher noise à tout le monde, à vouloir gagner de l'argent sans travailler, à devenir agressif, provocateur, querelleur, violent, paresseux, désagréable, méchant même, alors que nous croyons, depuis longtemps, que le Tunisien était le contraire de tout cela. Cependant, la révolution nous offrit la démocratie et la liberté d'expression... en attendant le reste mais ces deux grandes valeurs morales nécessitent un certain niveau intellectuel et social, le sens de la mesure, de la pondération et de la retenue. Mais elle a, sérieusement, troublé l'Autorité et le prestige de l'Etat sans lesquels le pays ne peut progresser ni se développer au rythme que nous souhaitons tous.
Les partis politiques ont pullulé mais leur rendement reste aléatoire pour ne pas dire nul et la majorité des Tunisiens, ayant vite compris leurs objectifs, ne s'en intéressent guère.Ceci est bien dommage car une vie politique active dans laquelle la jeunesse est assez participante est une garantie de succès et de réussite du pays. Mais cette jeunesse est assez négligée par les responsables des partis et c'est bien regrettable. Mais le parti qui nous déçoit le plus est celui qui a réussi, lors des élections de 2014, à assurer l'équilibre avec le parti islamiste. Mais la profusion, en son sein, de cadres, se proclamant de haut niveau, tous ambitieux et, pour la plupart, prétentieux, a été à l'origine de sa déconfiture et de ses déchirements permanents. Ajoutons à cela les ambitions du prince et le tour est joué. Nos concitoyens ne comprennent pas le silence du fondateur du parti qui regarde et laisse faire sous prétexte qu'assumant les plus hautes charges du pays, il ne peut être partisan d'aucun parti politique. Cette explication, compte tenu de l'enjeu, est trop peu convaincante. Il faut espérer qu'avant les élections municipales, ce parti, qui a été applaudi et consacré par la majorité des Tunisiens, retrouve la raison pour refaire son unité,reconstituer ses adhésions et ses bases et reprendre la place qui était la sienne et cela dans l'intérêt du pays.
Les premiers gouvernements ont commis assez d'erreurs dont certaines étaient tragiques. Je ne retiendrai que quatre exemples : le premier est l'amnistie générale aveugle qui nous a fait trop de mal, le second, la dissolution de Amn Eddaoula, le troisième, l'augmentation du budget de l'Etat de 19 mille milliards, en 2011, à 29 mille milliards de dinars en 2012 sans avoir garanti l'équilibre des dépenses avec les recettes, ce qui occasionna des prêts annuels de près de 10 mille milliards, représentant une entrave au développement des régions de l'intérieur.
Quant au quatrième, un autre ministre de l'intérieur, outrepassant toutes les règles et les statuts, et ayant été circonvenu par les syndicats, a pris une décision qu'aucun pays au monde n'a jamais osé prendre, celle d'accorder à des milliers de personnels des forces de sécurité intérieure un avancement allant jusqu'à trois grades en un seul jour, et cela sans s'assurer de la légalité de l'opération, d'une part, sans s'inquiéter de son coût financier, de l'autre côté. La question qui se pose aujourd'hui est:'' ce corps peut-il prétendre procéder à des avancements au cours des dix prochaines années ?'' A ce propos, je voudrais présenter le cas d'espèce suivant : lorsque le grand champion Mohamed Gammoudi remporta la médaille d'or olympique à Mexico, en 1964, et qui fut la première médaille du monde arabe, la Tunisie a voulu le récompenser en le nommant au grade de Lieutenant, étant sous-officier, du grade d'adjudant. Le statut des militaires permet au ministre de la Défense nationale de procéder à la nomination des personnels qui remplissent les conditions stipulées par le statut et ce jusqu'au grade de Colonel. Comme notre champion ne remplissait pas les conditions, il a fallu préciser dans l'arrêté de nomination ce qui suit :'' sur ordre du président de la République, chef suprême des forces armées, l'adjudant... ... a été nommé au grade de Lieutenant à compter du... . ‘'. La différence, dans la lecture et dans l'exécution des textes, des deux époques, est de taille !!!
De même, le cas d'El Kamour est un précédent à ne plus permettre, ni admettre, ni accepter parce qu'il a été très mal géré d'une part et, d'autre part, l'Etat n'a pas, par cette opération, rehaussé ni son prestige, ni son autorité. Quant à sa conclusion, elle nous rappelle le mois de janvier post-révolution, lorsque deux à trois cents surexcités vont haranguer la foule pour faire dégager les gouverneurs et cela n'était pas beau du tout parce que le gouverneur, quel que soit le régime qu'il représente, c'est l'Etat et c'est le pouvoir qui ont été, de la sorte, molestés. Ce qui est regrettable, c'est qu'on se comporte comme si nous sommes encore en 2011 ou 2012 alors que nous sommes à la septième année post-révolution. Cette démarche va retarder encore la reprise en main sérieuse de la situation et la plupart des régions vont se poser la question : «Pourquoi ne faisons-nous pas la même chose que les gens d'El-Kamour ?» sachant pertinemment que l'Etat ne peut, en une année, créer des dizaines de milliers de postes d'emploi dans les sociétés de l'environnement. D'ailleurs, cette invention, la société de l'environnement, est la pire des inventions parce qu'elle va nous créer une jeunesse paresseuse et qui veut être payée sans travailler et c'est à cela que pensent les autres jeunes au chômage dans les régions : recevoir un salaire sans travailler. Sachant, assurément, qu'un salaire correspond à un travail fait, pourquoi ne pas charger ces jeunes payés par la société de l'environnement de planter des arbres, faire des travaux d'aménagement, construire des pistes agricoles et tout autre travail pouvant aider les municipalités ? Comme ces jeunes ne supporteront pas pareil régime de travail parce qu'ils ont été habitués à ne rien faire, ils abandonneront le travail après quelques jours et alors ils n'auront plus, normalement, de raisons valables pour redemander un autre poste de travail et ce sera autant d'argent économisé par l'Etat. Ou bien, créer l'allocation chômage et le problème est réglé, une bonne fois pour toutes !
Aussi, voir les représentants de l'Etat discuter et négocier avec les manifestants qui ont fait fi de la loi est vraiment regrettable car cela est préjudiciable au prestige de l'Etat et à son autorité qui s'est, malheureusement, et depuis longtemps, effritée.
Nous avons besoin de revenir aux sources de notre culture arabo-musulmane pour redonner aux valeurs morales avec lesquelles nous avons été élevés et éduquées, l'attention et l'importance qu'elles méritent pour que cette délinquance, cette agressivité et cette violence qui, omniprésentes, dans la rue comme dans les stades, disparaissent et soient remplacées par l'esprit sportif et amical, pour que cette paresse et cette nonchalance laissent la place au travail et au labeur, et pour que les campagnes de dénigrement et de vagues de critiques, d'injures et d'accusations sur les réseaux sociaux, utilisées surtout par ceux qui manquent de courage, cessent une fois pour toutes ou à l'Etat d'intervenir pour les moraliser, ou les faire supprimer.
4- Quand est-ce que notre pays redeviendra la Tunisie que nous avons vécue ?
Notre pays, aux trois mille ans d'histoire, notre pays qui a donné son nom à tout un continent et qui a enrichi l'humanité par tant de célébrités, en commençant par Hannibal et St Augustin, pour passer à Ibn Khaldoun et arriver à Tahar Haddad, à Aboulkacem Echabbi, à Farhat Hached, à Habib Bourguiba et à des milliers d'autres, peut, très rapidement, reprendre la place qui est la sienne au sein des pays en développement, pour peu que la volonté politique, le courage, la détermination et l'audace l'emportent sur tout le reste. Si la discipline fait la force principale des peuples, il importe que tout supérieur, obtienne de ses collaborateurs et de ses subordonnées l'obéissance nécessaire de nature à faire progresser la tâche de chacun et que tous, ils assurent le rendement maximum dans tout ce qu'ils entreprennent. Notre pays a besoin d'ordre, de discipline et de travail : comment, sept ans après la révolution, peut-on admettre que des concitoyens, quel que soit leur nombre et quel que soit le motif, et sous couvert de la démocratie, peuvent commettre ce sacrilège, celui d'investir le siège d'une délégation, la représentation officielle de l'Etat ? Le pouvoir peut faire toutes les concessions qu'il veut mais il y a des limites à ne pas dépasser ! Occuper le siège de la délégation, ou d'un poste de police ou de la Garde nationale, c'est dégager l'Etat et l'empêcher de remplir sa mission ! Si une centaine de concitoyens investissent le siège du délégué ou du gouverneur, c'est qu'ils entravent les activités de l'Etat ; si l'Etat se laisse faire et ne réagit pas, immédiatement, il démontre, alors que cela n'est pas vrai, qu'il est incapable de se faire respecter et d'assumer ces responsabilités. C'est ainsi qu'on le comprendra et cela encouragera d'autres à faire autant, croyant que cela obligera l'Etat à répondre à leurs revendications ! Demain, on investira le siège du gouvernorat et, —pourquoi pas ?— après-demain ce sera le siège du chef du gouvernement et le surlendemain pourquoi pas le ̈Palais de Carthage ? Les manifestations pacifiques, les protestations paisibles sont garanties par la Constitution mais celle-ci ne permet pas, aux citoyens, de dépasser certaines limites.
De même, comment se fait-il que l'un de nos consulats s'est fait cambrioler avec les conséquences peu flatteuses de ce délit? Pourvu que la justification ne soit pas ‘'Kadder Allah''. Il y a tellement de choses bizarres qui se passent, dans notre pays, dans nos entreprises, dans nos institutions qu'on ne comprend plus comment les responsables aux divers niveaux agissent et se répartissent les tâches et comment ils assument. Espérons que des sanctions seront prises !
Notre peuple a besoin d'honnêteté, d'abnégation, de sérieux, de sacrifice, de solidarité, de sincérité, d'entente et d'amour. La haine et l'esprit de revanche n'ayant jamais réglé les problèmes surgissant entre les concitoyens, nous avons surtout besoin de compréhension, de pardon, de réconciliation pour que la Tunisie reprenne sa marche vers l'avant, vers un avenir meilleur. Avec toutes ces qualités morales, appliquées sincèrement par tous les Tunisiens, la Tunisie sera meilleure qu'elle ne l'a jamais été. Aussi, est-il grand temps que les arbitres sifflent la fin de la récréation, car le jeu a duré plus de temps qu'il n'en faut et les prolongations accordées par les arbitres sont plus longues que le temps réglementaire classique...
(A suivre)
*(Ancien gouverneur)


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