Les usagers de la Transtu ont pu constater que de nouveaux bus ont été mis en circulation depuis plusieurs mois et les innovations introduites commencent à se faire sentir. Il n'en demeure pas moins que ce n'est pas encore la situation idoine souhaitée par tous. Mais c'est toujours mieux qu'avant sur certaines lignes Pour le moment, la situation est plus ou moins gérable pour la plupart des opérateurs. La Transtu, qui dessert le Grand Tunis, compterait plus d'un millier de véhicules. Un plan de rénovation du réseau a été mis en place qui permettrait d'améliorer la qualité des services et de rajeunir le parc. Actuellement, l'âge moyen de ce dernier est de 10 ans. Cette orientation visant à reprendre les choses en main se remarque au quotidien. Les usagers de la Transtu qui sont, comme chacun sait, des éternels râleurs, ont pu constater que de nouveaux bus ont été mis en circulation depuis plusieurs mois et les innovations introduites commencent à se faire sentir. Il n'en demeure pas moins que ce n'est pas encore la situation idoine souhaitée par tous. Mais c'est toujours mieux qu'avant sur certaines lignes. Nouvelle génération de bus L'acquisition de quelques véhicules usagés a, largement, contribué à desserrer l'étau autour de certains axes et à faciliter, un tant soit peu, le travail des agents de la société. En dernière date, la Transtu vient de gratifier ses clients de 30 nouveaux bus nouvelle génération. C'est ce qu'a annoncé la Transtu jeudi dernier. Ces nouveaux bus ont la particularité d'être dotés de caméras de surveillance et avec affichage lumineux de la destination. Ces véhicules sont visibles dans le Grand Tunis. Parmi les objectifs affichés par l'opérateur de transport, on note la sécurité des passagers, leur confort ainsi que l'amélioration des fréquences grâce à la disponibilité. La société devrait recevoir, d'ici la fin de l'année, un autre contingent de 118 nouveaux bus du même type dont 65 articulés. 346 autres suivront d'ici 2019. 194 seront de type standard et 152 articulés. À cet effet, il y aurait lieu de signaler que la Transtu assure, quotidiennement, environ 8.050 voyages sur les lignes normales, 833 autres au profit des élèves et des étudiants en plus de 202 voyages pour les sociétés conventionnées. Avec son réseau ferré, ce sont 618 dessertes au moyen des 112 rames de métro. La ligne du TGM, pour sa part, propose 64 voyages quotidiennement. En comparaison de la même période de l'année dernière, le parc de la Transtu a connu une nette progression. En 2016, on comptait 762 bus. Cette année, on a atteint 937. Les bus affectés aux élèves et aux étudiants sont de près de 173. D'autres innovations en vue telles que l'e-ticketing L'opérateur national assure, bon an mal an, pas moins de 330 millions de voyageurs. Les bus à eux seuls en assurent autour de 230 millions dont près de 113 millions entre élèves et étudiants. La ligne TGM transporte près de 16 millions dont 6.5 millions d'élèves et d'étudiants. Le métro n'est pas en reste puisqu'il permet à environ 92 millions de voyageurs de se déplacer. Parmi eux, 38 millions d'élèves et d'étudiants. Cette fidélité ne se fait pas de façon simple. Comme le parc, notamment du métro et du TGM, est assez ancien, la disponibilité quotidienne du matériel n'est pas évidente. Il suffit de savoir, par exemple, que l'âge moyen du parc métro dépasse les 17 ans tandis que celui du TGM n'est pas loin des 33 ou 34 ans. En dépit de tout, le taux de disponibilité serait acceptable aux yeux des responsables. Ces derniers reconnaissent qu'il est de 82.02 % pour le mode bus, de 80.79 % pour le mode métro et de 89.4 % pour le mode TGM. Ces innovations qui se font à petites doses, pour l'heure, seront amenées à connaître un rythme plus rapide. On évoquera, à titre d'exemple, l'e-ticketing. Dans la stratégie nouvelle, ce système de billetterie électronique connaît des retards malgré l'avancement des études et la réalisation de l'infrastructure nécessaire. On s'attend, à travers ce nouveau système, à optimiser les capacités, non seulement de la Transtu, mais, également, de la Sncft et du futur RFR. Dans la réalité, de grands changements devraient intervenir au niveau de l'atténuation de l'encombrement des guichets et des économies au niveau du papier. Une autre innovation se dessine à l'horizon. Il s'agit de la géolocalisation des véhicules appartenant au réseau des différents opérateurs.