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Clap de fin magistral
Clôture de la 54e édition du festival international d'Hammamet avec Ghalia ben Ali

Ce fut une clôture effectuée contre vents et marées... presque au sens littéral du terme. La soirée du 19 août 2018 restera longtemps gravée dans la mémoire de la foule présente, venue acclamer la tant adulée Ghalia Ben Ali qui a dirigé d'une main de maître un live exceptionnel... jusqu'à 2h30 du matin.
La dernière soirée du festival international d'Hammamet commence dans une cacophonie de réclamations et de questionnements divers dont l'un est central : Ghalia Ben Ali se produira-t- elle sur la scène du théâtre de plein air de la ville malgré des conditions météorologiques désastreuses ? Cette nuit qui s'annonçait si estivale et festive s'est retrouvée en deux heures compromise à cause de la pluie diluvienne qui s'est abattue sur la ville peu de temps avant 22h00. Coup de théâtre : le spectacle est bel est bien maintenu, mais retardé d'1h30.
L'idole attendue à guichets fermés, 3 jours avant sa date annoncée fait une apparition en compagnie d'une kyrielle de musiciens montants, issus de la scène musicale actuelle. : Imed Alibi à la batterie, Aymen Asfour et Zied Zouari à la guitare et Ali Chaker au Quanun. Comme transportée par le talent de cette troupe, formée à l'occasion, l'artiste a mené pendant 2h30 un show exceptionnel en présentant des nouveautés ponctuées de reprises incontournables.
La présence exceptionnelle de l'artiste à la notoriété incontestable, son charisme et sa personnalité hors pair ont suffi à retenir le public qui s'impatientait pendant plus de deux heures avant de la voir. Fidèle à elle-même, elle avait le sens de la réplique, et un humour inné. Elle aurait pu se passer d'explications et d'excuses, les spectateurs seraient quand même restés.
Quand le public commençait à chantonner « Alf Lila we Lila », Ghalia s'est empressée de prendre le train en marche enchaînant cette reprise jusqu' au bout. C'était le premier titre interprété de la soirée.
Sa présence scénique, sa voix et ses déhanchés ont été suffisants pour subjuguer ses admirateurs : ses textes soufis, extraits d'un répertoire musical arabe prolifique, prônent les valeurs humaines et la liberté. Des airs revisités de l'électro à la chanson contemporaine. Sa force, c'est son ouverture sur le monde. Sa musique demeure particulièrement éclectique. Pendant la soirée, elle a d'ailleurs réinterprété une chanson aux paroles dédiées à un refugié allemand... toute débordante d'humanité. Du baume au cœur pour les auditeurs en ces temps durs.
Elle dégageait des airs traditionnels grâce à sa robe typique, à son « machmoum » et à son éventail qu'elle n'a pas quitté de la soirée. Ghalia a ainsi brillé en réinterprétant magistralement des reprises incontournables comme « Lamouni eli Ghaarou Menni » « Ya msaafer wahdek » et « Ana fi Intidhaarek ». Sous des airs de gitane endiablée, elle a rendu hommage à feu Hédi Jouini. Sa musique était mélangée à du flamenco, de la musique orientale contenant une touche atypique. Malgré les contraintes et les retards, les férus présents de la 54e édition du festival étaient conquis. Ils ont eu droit à un clap de fin magistral. Celui d'une édition qui n'aurait pas pu mieux s'achever.


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