Ce serait un connaisseur du football africain et qui a une bonne expérience. L'école française reste la favorite pour diverses raisons A peine Benzarti limogé que les tractations sur le nom de son successeur ont commencé. Etranger ou tunisien, Wadï El Jarry et ses membres fédéraux ont préféré attendre un peu et ne pas céder aux surenchères déclenchées par des agents d'entraîneurs intéressés par le poste. Du côté de la FTF, on a voulu attendre pour donner une chance à Maher Kanzari et Mourad Okbi qui avaient dirigé la sélection contre l'Egypte et le Maroc. Deux défaites et une prestation très moyenne surtout contre le Maroc. Et comme la «mémoire sportive» est très courte en Tunisie, c'est la seconde période qui est restée gravée et qui a servi de base de jugement. Alors qu'on pensait que Kanzari, entraîneur estimé par Al Jarry, et Okbi allaient avoir une chance pour la CAN 2019, tous les deux devront se contenter de rôle d'adjoints du futur sélectionneur. El Jarry et le bureau fédéral les ont-ils lésés au lieu de les mettre en confiance et de leur accorder des «circonstances atténuantes»? C'est un autre sujet et qui n'est plus d'actulalité. Mais avec la qualité que l'on connaît de nos joueurs (locaux et expatriés), avons-nous besoin d'un grand sélectionneur cher qui peut mettre beaucoup de temps pour se familiariser avec son nouvel environnement ? Pour le moment, ce sera un sélectionneur étranger pas cher et qui aura un profil «spécial». Plafond de 25.000 euros par mois Le marché tunisien, pauvre en solutions, les responsables de la FTF se sont tournés vers la piste étrangère. Beaucoup de noms ont circulé depuis un bon moment de Wilmots à René Girard, en passant par Lamouchi et Duarte et plein d'autres. Rumeurs de mercato et pression de certains agents qui essayent par tous les moyens d'imposer certains noms, la décision n'est pas encore prise. Avant les noms, El Jarry a un certain profil et des contraintes financières et de temps qui vont peser dans la décision finale. Ce qui est sûr, c'est que ce sera un sélectionneur étranger qui a une bonne connaissance du football africain. Et d'après nos sources, l'école française a déjà fait ses preuves en Afrique et dans le monde entier. En Tunisie, les Français ont souvent réussi même si en sélection, l'expérience n'a pas été toujours belle à vivre (Vincent et Marchand). Deuxième critère ou contrainte à respecter, c'est le salaire à accorder. Un plafond de 25.000 euros par mois a été arrêté, et même si c'est un salaire moyen sur le marché, beaucoup d'entraîneurs de qualité sont prêts à accepter le défi étant donné l'attractivité de la destination tunisienne (climat, proximité de l'Europe, langue, hospitalité). La liste réduite entre les mains des responsables de la FTF comprend des noms d'entraîneurs français (dont certains ont dirigé des sélections africaines), belges et aussi un Brésilien. C'est en décembre que le casting va être fait. La marge de choix n'est pas si large si l'on met en valeur le facteur expérience et connaissance du football tunisien et africain.