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Karim Ben Salah, Président de la commission d'infrastructure du CA : «L'investissement sportif est un catalyseur de croissance»
Dossier : Détresse de nos installations sportives
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 01 - 2019

« Il faut créer un office pour l'entretien des infrastructures sportives ».
« L'état de délabrement avancé de notre infrastructure sportive est inquiétant. Quand on peine à dénicher une enceinte sportive pour abriter le derby, c'est que rien ne va plus ! Prévenir vaut mieux que guérir. L'on aurait dû se pencher sur ce problème depuis quelque temps déjà. A titre de rappel, l'on n'a pas arrêté de marteler l'urgence de créer un Office pour l'entretien des infrastructures sportives. Or, cette proposition n'a pas pu voir le jour en raison d'une réticence au changement de la part de plusieurs intervenants dans le secteur. Vous savez, et c'est forcément problématique, la gestion des infrastructures et des équipements sportifs n'a pas changé depuis le milieu des années 60 !
Certes, il y a eu une volonté de planifier et budgétiser certains grands projets. Mais il y a un gouffre entre l'objectif et sa réalisation indépendamment des efforts consentis par la tutelle pour combler le retard.
Vous savez, généralement, du point de vue technique, la planification et la budgétisation sont du ressort du MJS en étroite collaboration avec le ministère de l'Equipement. Où se situe maintenant le nœud gordien ?
De prime abord, le problème réside dans l'entretien. En clair, une fois les ouvrages réalisés et réceptionnés dans les normes, surgit le plus grand problème relatif à l'exploitation, le manque, voire l' entretien quelconque qui devient du ressort de l'équipe exploitante ou des municipalités, les deux ne disposant ni de savoir-faire ni de budget conséquent dans ce cas d'espèce ».
« Budget limité et en total décalage avec la réalité » !
« Autre carence dans ce cas de figure, les budgets d'entretien, maintien et consolidation sont très serrés. Quand on sait que certaines municipalités disposent d'un budget de 10.000 DT pour la gestion des infrastructures sportives composées d'un terrain gazonné, d'une salle couverte et de deux terrains d'entraînement, alors que la moyenne pour l'entretien d'un terrain gazonné est de 50.000 DT, l'on ne doit pas s'étonner par la suite après constat de l'état de délabrement avancé de nos aires de jeu.
Par ailleurs, l'entretien est souvent confié à des ouvriers non qualifiés recrutés avec des salaires dérisoires et des connaissances limitées. Il faut savoir qu'il y a un savoir à acquérir. Cela s'appelle le « Know How » et c'est primordial pour éviter l'usure et la dépréciation. Vous savez, avant la pomme de discorde actuelle relative à l'inexistence réelle d'un terrain homologué et en bon état, les seuls terrains qui étaient bien entretenus, étaient Radès, El Menzah, l'Olimpico et Taieb Mhiri de Sfax.
Maintenant, avec le manque d'entreprises capables d'assurer l'entretien des infrastructures sportives, notamment les terrains gazonnés, nos terrains tombent dans la désuétude. Il faut investir en ce sens car il faut du matériel adapté pour l'entretien. Ce matériel sera par la suite amorti sur le moyen et le long terme. Passons maintenant à la formation. L'absence de techniciens qualifiés et de paysagistes spécialistes en surfaces gazonnées pour terrains de football est une réalité chez nous ».
« Les déterminants de l'investissement productif »
«Il y a sept ans, a certes émané une proposition louable de la part du ministre des sports de créer l'Office pour l'entretien des infrastructures sportives qui aurait pu résoudre tant de problèmes.
Mais cette proposition n'a pas pu voir le jour en raison d'une réticence au changement. En clair, l'engagement financier y afférent reste très limité par rapport aux budgets de plus en plus importants des clubs.
Mathématiquement parlant, le ratio ne dépasse pas les 3% du budget total du club » ! En ma qualité de responsable au CA, je voudrais à ce propos m'attarder sur certaines réalisations qui méritent d'être citées. L'on ne peut aller loin sans que la tutelle (l'Etat) et les associations sportives ne mettent ensemble la main à la pâte. Exemple, la rénovation de la salle Gorjani est le fruit d'une coopération entre le MJS, la municipalité de Tunis et le commissariat régional au sport qui ont totalement transformé cette salle devenue à terme une enceinte moderne.
Cela a demandé des investissement colossaux avec la reprise des vestiaires, les secondes œuvres, le chauffage, lot fluides, sanitaire, éclairage, parquet, tableau lumineux, nouvelle toiture et aménagement divers. Je ne manque pas aussi de rappeler les multiples ouvrages complétés par la Ligue des supporters clubistes. Voilà, quand les forces vives se conjuguent pour réaliser un projet, c'est du « win-win », du gagnant pour tous les bénéficiaires du sport. Il faut donc relancer les grands projets dont l'achèvement a buté sur des problèmes d'ordre financier.
Au final, il ne faut pas oublier que l'investissement dans le sport est source de croissance économique ».


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