«Je n'ai jamais oublié mon passé et mon rôle comme entraîneur adjoint. J'étais bien dans ma peau et heureux de ce que je faisais. Je vis bien maintenant le moment présent et je sais que j'ai des défis devant moi. Les rôles sont bien définis. Il y a un préparateur physique avec qui je discute très fréquemment sur le contenu des séances qui suscite beaucoup d'échanges avec Amor Dhib au Club Africain, Youssef Zouaoui ou Coelho en équipe nationale. Je dirige sur le terrain tout ce qui est séance technique et les trois entraîneurs cités s'occupaient plutôt de l'aspect tactique. J'ai eu une grande complicité avec Dhib, Zouaoui et Coelho comme entraîneur adjoint pour que les joueurs sentent qu'il y a un staff uni et soudé, et la complicité est là. A mon avis, aujourd'hui, il faut que l'entraîneur adjoint ait un certain niveau intellectuel pour passer le message correctement. L'adhésion, la bonne dynamique et l'état d'esprit ont été les clés de ma réussite en tant qu'adjoint avec Dhib, Zouaoui et Coelho. Avec eux, je suggérais et je donnais mon avis avec conviction. Mais mon expérience avec Scoglio a été négative sur tous les plans. L'ex-sélectionneur national n'aimait pas la collaboration. Il faisait tout sans prendre mon avis. C'est pour cette raison que j'ai décidé de me retirer. Je conclus pour dire que le métier d'entraîneur adjoint est un poste ingrat».