Il existe à Kairouan plus de 400 taxis, dont beaucoup sont bien entretenus et dont les chauffeurs sont courtois surtout avec les personnes âgées, discrets et élégants. Malheureusement, certains taxis sont très mal entretenus avec des vitres brisées, des sièges qui vacillent et lacérés, outre l'odeur désagréable dégagée par les moteurs fonctionnant avec des bouteilles de gaz placées dans le coffre, ainsi qu'une musique assourdissante et de mauvais goût. En plus, une certaine catégorie de chauffeurs sont mal rasés et mal habillés, et ont un comportement indélicat à l'égard des clients, notamment les personnes vulnérables. Cela, outre le fait qu'ils n'hésitent pas à fumer, à téléphoner et à parler à haute voix. Par ailleurs, ils ne maîtrisent pas toujours les connaissances nécessaires concernant le plan de la ville et les lieux des principales administrations. Un contrôle plus strict de ce moyen de transport public serait le bienvenu. Notons dans ce contexte que les chauffeurs de taxis ont élu récemment un nouveau comité de leur syndicat et ont demandé que les autorités régionales consacrent désormais le principe de l'équité dans l'octroi des permis de place, appelant à la nécessité de respecter la législation et de mettre un terme à la corruption et à l'abus du pouvoir.