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Rappelons-nous nos serments
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 07 - 2012


Par Rym Ghachem-Attia
Le conflit est un phénomène inhérent à la condition humaine; il se manifeste par un climat de tension et de confrontation entre des personnes ou des groupes. Bien qu'il soit chargé d'émotions comme la colère, la rancune ou la frustration , il est différencié de la violence et de l'agressivité. Pourquoi sommes-nous alors arrivés à la violence et l'agressivité ?
Pourquoi cette révolte a-t-elle fait tomber tous les masques et a-t-elle montré (la vraie) une autre nature du Tunisien ? Ego surdimensionné, incapable de se remettre en question, même après la gifle des élections (selon ma perception)!
Le Tunisien estime que personne n'a de légitimité et conteste toute forme d'autorité et ne cherche qu'à détruire toute figure qui tend à se différencier des autres. Cet aspect pourrait s'expliquer, selon Ibn Khaldoun, par le comportement nomade qui serait instinctivement destructeur avec une «assabia» plus solide et plus agressive que celle des citadins. Peu importe la diffamation, la discrimination et même les mensonges : tout est bon pour détruire.
Quand j'entends une avocate affirmer qu'on pratique la torture dans les hôpitaux psychiatriques, je dis non ! En effet, il y a là beaucoup plus un désir de détruire qu'une volonté de critiquer ! Car la torture, c'est imposer volontairement des sévices dans le but de faire souffrir un individu alors qu'il s'agit de patients à protéger souvent contre leur gré!
Avant d'avancer des affirmations aussi graves, il faut avoir un sens aigu de la rigueur et disposer de preuves !
Je ne peux admettre qu'on confonde contention physique qui est thérapeutique avec torture ou encore camisole chimique avec torture et je demanderai à ces personnes de venir passer une journée dans nos urgences pour voir ce qu'est la souffrance mentale des patients et des familles.
Nous n'utilisons que des moyens thérapeutiques et quand nous y sommes contraints, nous utilisons des moyens scientifiques pour prévenir une agressivité délirante ou un état suicidaire.
Quant à l'indiscipline que nous voyons au fil des jours depuis plus d'une année, elle pourrait être la conséquence d'une frustration qui ressemble à la révolte de l'adolescence, période de refus de toute forme d'autorité et ou le principe du plaisir, y compris l'instinct de destruction, prime par rapport au principe de réalité.
Je pense que malgré l'inflation et l'absence de sécurité, le Tunisien n'a jamais autant dépensé qu'en 2012. (lors des 12 derniers mois). Certes cela ne concerne qu'une frange infime de la population mais dans tous les cas, c'est visible et intensément audible eu égard aux klaxons des fêtards. Les restaurants sont pleins à craquer, plusieurs hôtels sont complets et la vie nocturne n'a jamais été aussi longue dans les grandes villes. Plusieurs adolescents et jeunes font fi des consignes de sécurité et des règlements. Ils se considèrent au-delà des interdits et font preuve d'indifférence manifeste à l'égard de la vie politique malgré leur fréquentation des réseaux sociaux.
Qui sont alors les adultes qui vont pouvoir endiguer et contenir l'enthousiasme de ces adolescents en effervescence? Qui sont ces personnes matures qui exerceront un attrait sur le mental des jeunes !
Il s'agit d'une image «symbolique» de père honnête, intelligent, connaissant notre histoire et nos origines réellement issue du peuple tunisien
Pourquoi cette indifférence! Le Tunisien a peur de l'avenir, il essaye de profiter au maximum de l'ici et maintenant. Pourquoi cette perte de confiance en lui-même? Pourquoi a-t-il l'impression de ne plus être maître de son destin ?
Je crois qu'il a peur qu'au nom d'une idéologie religieuse, toute forme de liberté soit périmée !
La liberté vestimentaire, la liberté alimentaire! La sacralisation et l'instrumentalisation sont devenues des armes dangereuses pour nous Tunisiens. Le Tunisien déteste les conflits intenses; il est avant tout «khobziste» c'est-à-dire celui qui veut gagner son pain et vivre. Il s'est toujours arrangé avec l'autorité pour qu'il n'y ait pas de problèmes, même au prix d'une grande culpabilité qu'il est en train de payer. Je veux bien payer mais je veux avancer ! Et pour nos enfants, nous ne pouvons admettre que certains principes soient bafoués comme, par exemple, le code de déontologie. Oui ! En livrant un homme à une mort certaine et douloureuse, le serment d'Hippocrate « Je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et la probité et ......mon état ne servira pas à favoriser le crime» n'a pas été respecté !


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