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Intégration du métal précieux non poinçonné dans le circuit
Secteur de l'orfèvrerie
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 04 - 2013

Les personnes habilitées par la législation en vigueur pour la collecte du métal précieux destiné à la casse peuvent accepter l'or et le platine, non marqués des poinçons, pour la fonte et l'affinage, et ce, jusqu'au 31 décembre 2013
Le marché de l'orfèvrerie connaît depuis quelque temps un marasme puisque des quantités limitées d'or sont utilisées par les bijoutiers. La fonte et l'affinage des métaux précieux réservés à la casse permettent de fournir une matière première pour les artisans dans le domaine de l'orfèvrerie. En effet, certains artisans ont indiqué que les métaux précieux n'affluent pas en grandes quantités, ce qui a un impact sur leur activité qui consiste notamment à fabriquer de nouveaux bijoux commercialisés, particulièrement à l'occasion des mariages ou des fiançailles.
Certains citoyens considèrent les bijoux comme une économie placée dans un endroit sûr —une sorte d'épargne à moyen et long terme— qu'ils peuvent mettre à profit au cas où ils auraient vraiment besoin d'argent en les vendant à un bijoutier. Souk el Berka est réputé comme le lieu où se regroupent de nombreux bijoutiers mais au cours des dernières années on a constaté que d'autres boutiques d'orfèvrerie ont ouvert leurs portes un peu partout dans les villes.
Droit de garantie sur les métaux précieux
La valeur de ces richesses en or correspond aux prix pratiqués dans le marché qui, généralement, connaissent une hausse d'une année à l'autre, compte tenu de plusieurs facteurs dont ceux qui ont trait aux quantités disponibles, du glissement de la valeur du dinar, et des prix pratiqués sur le marché extérieur. Le pouvoir d'achat des consommateurs étant limité, il devient de plus en plus difficile d'acheter ces objets de l'orfèvrerie.
Pour renforcer l'offre, il est désormais possible de poursuivre l'intégration des métaux précieux qui ne portent pas la marque des poinçons légaux dans le circuit économique. En effet, les personnes habilitées par la législation en vigueur pour la collecte de ces métaux destinés à la casse pour la fonte et l'affinage ont le droit d'apporter de l'or et du platine non poinçonnés en vue de les fondre, et ce, jusqu'au 31 décembre 2013 conformément à loi en vigueur.
Une telle mesure peut enrichir et renforcer l'offre en matières premières réservées aux artisans pour fabriquer des bijoux. L'application du droit de garantie sur les métaux précieux à raison de 1 dinar par gramme d'or pur ou platine restitué par le laboratoire central d'analyses et d'essais, pour la fonte et l'affinage de l'or à la casse ou l'organisme habilitée cette tâche, est assurée.
Les bijoutiers ont toujours observé des mesures de transparence lors de l'achat des métaux précieux, et ce, dans le but de barrer la route à certains spéculateurs qui agissent dans des conditions douteuses faisant fi de la réglementation en vigueur. En effet, il s'est avéré que certaines personnes qui obtiennent de l'or de façons détournées —vol, contrebande, importation illégale...— se précipitent chez les bijoutiers pour se débarrasser de leur butin au prix fort.
Les forces de l'ordre ont pu —grâce à la collaboration des bijoutiers— arrêter ces voleurs et garder le secteur sain. Vigilant, le bijoutier prend les mesures nécessaires d'usage en notant l'identité du vendeur —en exigeant la carte d'identité nationale—.
De provenance douteuse
Certains spéculateurs parmi les clients-vendeurs font preuve d'innovation et essayent toujours de trouver l'astuce qu'il faut en vue de commercialiser leur produit par tous les moyens en donnant, par exemple, une fausse identité. «Si vous ne voulez pas acheter mes bijoux, je peux les vendre à un autre artisan», menace le client. Et comme la concurrence dans le secteur est, en tout cas, rude, il est difficile de laisser passer une telle aubaine surtout que le marché est, la plupart du temps, stagnant.
En tout cas, chaque artisan-bijoutier veut attirer le plus de clients, qu'ils soient acheteurs ou vendeurs, et cela se comprend puisque tout le travail se fait dans la légalité. Mais une plus grande vigilance doit être de mise en exigeant le contrôle d'identité pour éviter, plus tard, les éventuels problèmes qui peuvent se poser au cas où les matières achetées seraient de provenance douteuse.
En tout état de cause, la nouvelle mesure va donner un nouveau souffle au marché de l'orfèvrerie en offrant aux artisans des quantités supplémentaires de matières premières, ce qui devrait permettre une augmentation de la production. Les professionnels habilités à collecter les métaux précieux et le platine ont moins de contraintes puisqu'ils ne sont pas tenus de présenter la marque du poinçon sur les matières présentées.
Rappelons, cependant, que les citoyens peuvent vendre leurs bijoux aux artisans-bijoutiers à tout moment. Le prix est défini souvent après un long marchandage entre les deux parties, chacun voulant augmenter sa marge de bénéfice. Le vendeur fait le tour des boutiques pour avoir une idée sur les prix pratiqués avant de choisir la meilleure offre proposée.
Le bijoutier tient compte, en principe, des prix pratiqués au cours de la période sur le marché en essayant parfois de le diminuer de quelques dinars, question d'atteindre un prix assez abordable. Quant au vendeur, qui tient lui aussi compte des prix pratiqués, il essaye de le majorer pour gagner plus. En fin de compte, il s'agit de s'entendre sur un prix qui arrange les deux parties.
Certaines circonstances contraignantes (manque d'argent pressant, voyage) obligent parfois une famille à sacrifier ses bijoux à un prix qui ne correspond pas à la valeur de produits présentés. En effet, à certaines périodes de l'année, quand les prix sont au plus bas, il est recommandé d'éviter de vendre ses bijoux. Recourir à un connaisseur en la matière pour conseiller est fortement recommandé.
Une règle générale est, en tout cas, toujours appliquée : avant de se décider à vendre, l'intéressé doit faire le tour des bijoutiers pour avoir une idée globale des prix. Par la suite, il devient plus aisé de marchander en toute connaissance de cause. A l'approche de la saison des fêtes de réussite aux examens, de mariage et de fiançailles, le marché de l'orfèvrerie s'apprête à proposer à ses clients les meilleures créations appliquées aux colliers, bagues et autres bracelets, fabriquées à partir de l'or jaune ou blanc. L'achat de ces produits finis nécessite également une certaine connaissance des matériaux précieux.


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