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Le dialogue ou l'echec
L'entreprise au quotidien
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 06 - 2010

Il n'y a pas mieux que le flou, le manque de transparence, le provisoire qui dure, les deux poids deux mesures, les hésitations qui se répètent, bref les problèmes qui s'accumulent pour transformer n'importe quelle entreprise, au départ sans histoires, en un espace de conflits à répétition, en un champ de bataille.
La paix sociale est, il faut le rappeler, la résultante de la bonne et rapide résolution des problèmes d'ordre humain et social qui surgissent, mieux encore de leur prévention. C'est-à-dire savoir diagnostiquer les facteurs de risque pour les éliminer à temps et avec le savoir-faire et le savoir-être les plus appropriés. Sachant que l'élimination d'un risque quelconque ne doit en aucun cas générer un ou plusieurs autres risques.
Résoudre les problèmes nécessite par ailleurs l'exploitation à bon escient de toutes les possibilités légales, structurales, de communication et autres, offertes. possibilités mises en place afin de faire de l'entreprise une organisation saine à laquelle on est fier d'appartenir, et où l'on vient plein d'entrain et d'enthousiasme pour y travailler, se développer, créer, innover, ouvrir de nouveaux horizons devant soi… tout en étant convaincu que ses efforts seront reconnus à leur juste valeur, que ceux-ci donneront automatiquement accès à une amélioration de la situation individuelle si la situation de l'entreprise est en train de s'améliorer. Bref, où l'on s'épanouit, et non une organisation qui n'a d'organisé que le nom, où l'on vient pour soumettre ses nerfs à rude épreuve, tomber dans les abîmes de la haine et succomber à la violence, bref à faire la guerre. Une situation qui ne peut que compromettre l'évolution de l'entreprise, confisquer son avenir et causer ainsi sa perte. Car la force d'une entreprise réside avant tout dans sa capacité à canaliser toutes ses potentialités et ses énergies libérées vers un seul objectif : avancer sûrement et clairement dans la bonne direction.
A lire les conclusions d'une grande enquête effectuée en Grande-Bretagne et dont les résultats ont été publiés tout récemment, on ne peut que rester perplexe devant l'étendue du problème de la violence et de la haine dans les milieux du travail.
Que disent donc les résultats de cette enquête ayant concerné la fonction publique? Eh bien que, tenez-vous bien, «six millions de fonctionnaires méprisent leurs collègues de travail et n'éprouvent aucune sympathie pour eux» (Daily Mail du 16 février 2010). L'étude a révélé qu'une bonne proportion de ces fonctionnaires passe un temps fou (20 minutes en moyenne par jour chacun) à exprimer cette antipathie. L'étude révèle aussi que les causes principales derrière ces attitudes sont leur paresse pour certains et la peur de leurs capacités pour d'autres. Les deux extrêmes donc. Les premiers parce qu'ils travaillent moins, donc font que leurs collègues soient débordés pour un salaire équivalent. Les seconds parce qu'ils ont plus de chance d'évoluer dans la hiérarchie.
Cette réalité, que l'on saisit facilement, est ici mise à nu dans le monde de la fonction publique. Que dire alors dans l'entreprise économique où les contraintes sont censées être plus nombreuses et plus fortes?
Balayer le flou, jouer la carte gagnante de la transparence, celle du dialogue, lutter contre toutes les formes d'injustice et surtout veiller à résoudre les problèmes, afin d'éviter que les conflits n'apparaissent et ne s'approfondissent, est donc la lourde tâche du top management. Car c'est lui seul qui peut déclencher et maintenir ce processus.
Adopter des règles du jeu claires et consensuelles de façon à ce que celles-ci soient le meilleur juge pour chaque problème, clarifier les tâches et les missions, éviter les tractations individuelles et le copinage, favoriser la création des structures de dialogue saines et équilibrées… autant de mesures qui ne sont qu'un minimum pour réussir.
Car toute l'évolution et la révolution sociales se résument en la rupture opérée dans les relations du travail avec l'état primitif humain de la jungle et des relations employeur-employés avec l'Etat esclavagiste et féodal.
Tout cela afin de lutter contre les dérives spontanées résultant d'un manque de visibilité, d'un laisser-aller, de la domination des contingences…


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