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Des pistes et des solutions
LA POLLUTION DE NOS VILLES, AUJOURD'HUI, ET SES IMPACTS SUR LA POPULATION

Actuellement, sous les pressions causées par l'accroissement des activités humaines et suite au débordement qu'a connus notre pays après la révolution, la dégradation de l'environnement a atteint un niveau alarmant.
Une prise de conscience collective sur le sort de notre habitat s'impose, car ce dernier exige d'être protégé et entretenu pour qu'il soit vivable et respectable.
En effet, la pollution de nos villes est désormais devenue difficilement contrôlable, le rejet anarchique des déchets urbains de toutes natures est observé partout, les ordures ménagères envahissent nos villes et nos rues. Les décharges sauvages et illicites constituent à présent une véritable plaie environnementale et une menace sur la santé publique et a un effet indésirable sur la qualité de la vie.
Les habitants des zones urbaines et surtout du Grand-Tunis souffrent de l'accroissement des émissions de gaz des voitures et des incinérations anarchiques et irréfléchies des déchets.
Cela dit, la pollution des cours d'eau et l'obstruction des canaux de drainage favorisent la prolifération des algues filamenteuses et des cyanophycées, qui sont maintenant observées partout à la surface des cours d'eau et des eaux stagnantes des sebkhas, favorisant ainsi le phénomène d'eutrophisation.
Cette eutrophisation des eaux stagnantes à l'intérieur des zones d'habitation constitute un grave danger car il s'agit de l'une des principales sources de nuisance pour la population, puisqu'elle est à l'origine de la prolifération des aèdes (genre de moustiques, vecteur de transmission de maladies infectieuses à l'homme).
Les statistiques annoncent que le tiers de la population de la capitale, surtout celle des quartiers populaires démunis de Borj Chakir, El Mourouj, Fouchana, Melassine et de Zahrouni etc..., est victime de piqûres de moustiques et sujette à des maladies telle la fièvre jaune, la dengue, etc.
Face à cette situation, nous proposons ci-après quelques mesures de protection et de restauration ciblées :
-La première mesure que nous proposons consiste à créer des accès à la sebkha Essijoumi, à travers la clôture qui la contourne.
ll est à noter que de par le passé, cette clôture à été installée dans le but d'éviter que les camions déposent leurs déchets de construction à t'intérieur de la sebkha, et ce, pour éviter son remblaiement à long terme.
A notre avis, l'ouverture des accès est indispensable, car cette opération nous permettra de gagner les terrains nécessaires à l'étalement de la zone de Melassine et aussi à améliorer les infrastructures en créant des routes et des ponts. A la seule condition que la municipalité de Tunis consacre des engins pour ensevelir les déchets : ces derniers dont une partie sera sélectionnée pour le recyclage en engrais et/ou autres matériaux de construction.
- La deuxième mesure touche à l'aménagement de la lagune Essijoumi. Cette dernière est caractérisée par des phases d'engorgement prolongé, elle est inondée pendant 4 à 5 mois chaque année, ce qui favorise une végétation spécifique abondante, notamment à halophytes. La salinité est élevée, ce qui la rend particulièrement favorable au développement des gîtes larvaires à aèdes.
Pour remédier à la stagnation prolongée des eaux à l'intérieur de la sebkha.
Nous envisageons d'approfondir le lit du cours d'eau qui draine actuellement la sebkha à partir de Melassine et suivant la direction de Fouchana et les entrepôts de la ferraille et qui prend ensuite sa direction vers le village de Naassène pour se déverser dans l'oued Miliane avant d'atteindre la mer, cela dans le but d'activer la vitesse des écoulements et le drainage de toute la zone, surtout après les fortes pluies.
L'aménagement dudit cours d'eau réduit énormément les stagnations des eaux dans toute la zone drainée et réduit par conséquent les mauvaises odeurs et la prolifération des moustiques.
Conjointement, nous essayons de rétablir les interconnexions perdues des zones riveraines, en prenant conscience à la fois des avantages et des limites des services rendus par ces zones. Les mesures seront nombreuses, les plus importantes toucheront à la restauration et l'aménagement d'un réseau de drainage adéquat qui ne nuit pas à l'environnement tout en étant capable de protéger la zone contre les inondations.
Nous suggérons l'établissement de connexions des zones basses inondables avec la lagune par le biais dudit lit d'oued ou par des canalisations souterraines (dalots), établissement des connexions des cours d'eau les plus pollués avec le réseau Onas pour réduire la pollution des zones de réception.
Cet aménagement permet une récupération importante de terrains aptes à la construction et cela sans engager de grandes dépenses.
Ainsi, à I'arrière de la capitale, via cette opération non coûteuse, on récupère un grand espace, valorisable pour l'installation d'un grand projet. ll s'agit, en fait, d'une bouffée d'oxygène pour l'économie du pays actuellement en difficulté, à condition d'engager des promoteurs.
Cependant, certains technocrates et techniciens prétendent trouver la solution. Cette solution, d'après eux, consiste en l'installation en amont du bassin versant des digues d'épandage des eaux de pluie et des crues pour qu'elles n'atteignent pas la sebkha. En fait, cette solution est sans effet : c'est juste un gaspillage des fonds publics, car de par sa grande superficie, la sebkha reçoit beaucoup de précipitations. De plus, les nappes phréatiques sont assez importantes et se caractérisent par un niveau piézométrique relativement proche de la surface topographique. Au niveau de la zone, ces nappes sont très salées.
Enfin, je suggère à la population de ces zones polluées qui est prise en étau par les ordures et les moustiques d'exercer le maximum de pression sur les élus locaux pour qu'ils agissent afin d'éradiquer ce fléau.
cette suggestion est aussi valable pour les sebkhas de Radès et Mégrine ainsi que d'autres sebkhas afin de contribuer ainsi au bien-être de la population.


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