En réponse à l'article de Monsieur Naceur Haj Braïek, paru sur nos colonnes le 10 septembre dernier sous le titre « Un véritable gâchis et le ministère fait la sourde oreille », le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Technologies de l'Information et de la communication nous fait parvenir ces précisions... Suite à la déclaration des résultats, les candidats sont affectés selon leurs scores et en respectant l'ordre de classement de leurs choix. Après avoir été affectés, les étudiants doivent confirmer leurs choix. Certains préfèrent refaire l'année pour avoir un meilleur score l'année suivante, leurs places se libèrent automatiquement après le désistement du candidat sur le site web du concours. Les étudiants de l'Ipest passent aussi bien les concours nationaux que certains concours français. Au cas où ils seraient admis dans une institution française éligible à la bourse nationale, ils se désistent de manière officielle et par écrit de leur affectation dans une école tunisienne et laissent la place libre. L'octroi de la bourse nationale est conditionné par le désistement officiel du candidat. Cette année, 37 étudiants du concours MP et 19 étudiants du concours PC ont été admis dans des écoles françaises. Parmi ces étudiants, 24 du concours MP et 18 du concours PC ont démissionné (ils ont eu des bourses nationales). Ceux qui n'ont pas eu une bourse nationale (13 MP et 11 PC) n'ont pas démissionné ; ils ont le droit de conserver leurs places dans les écoles tunisiennes puisque le ministère ne leur accorde pas de bourses. L'Ecole normale supérieure recrute aussi parmi les candidats des concours nationaux d'entrée aux écoles d'ingénieurs. Les candidats sélectionnés pour une admission à l'Ecole normale démissionnent aussi de leurs places dans les écoles d'ingénieurs (désistement volontaire). Cette année, 35 étudiants (23 MP et 11 PC) ont été sélectionnés par l'Ecole normale. Parmi ceux-là, 14 ont démissionné de leurs places dans les écoles d'ingénieurs (démission écrite) et 8 n'ont pas confirmé leur inscription dans les écoles d'ingénieurs (ont perdu automatiquement ces places). Les douze restants ont confirmé leurs places dans les écoles d'ingénieurs bien que leurs noms figurent sur la liste des admissibles à l'Ecole normale supérieure. Le résultat de toutes les démissions et abandons de places dans les écoles d'ingénieurs s'élève à 151 places (dont 64 places étudiants admis à l'Ecole normale supérieure et dans des écoles françaises et les autres au nombre de 87 sont des étudiants non satisfaits de leur affectation, ils ont alors décidé soit de refaire l'année, soit d'aller dans les écoles privées). Les places libérées doivent être pourvues en permettant aux étudiants qui les méritent de les avoir (translation globale des affectations par ordre de mérite) et par l'ouverture d'un nombre égal de places dans les listes complémentaires. La translation des affectations a eu lieu et les résultats ont été annoncés le 28 août 2014. Le secrétariat du concours a attendu jusqu'à cette date afin d'obtenir tous les désistements et récupérer toutes les places possibles et de donner ainsi au reste des étudiants le maximum de chances. Il n'est plus possible d'attendre encore puisque la rentrée universitaire des écoles d'ingénieurs a eu lieu le 3 septembre (le 1er septembre pour certaines écoles). La liste complémentaire a été ouverte ; les étudiants ont effectué leurs choix, les affectations ont été données et les étudiants sont en train de faire leur confirmation. L'affectation définitive a eu lieu le 11 septembre 2014. Des réclamations ont eu lieu concernant la place de l'étudiant A. J. Ce candidat est un étudiant de " Esprit Prépa" (une institution privée d'enseignement supérieur) ; il a été admis à l'Ecole Polytechnique de Palaiseau et à l'Ecole normale supérieure en France. Cependant, étant un étudiant du secteur privé, le ministère ne lui a pas accordé de bourse. Le candidat a pu avoir une bourse de la part d'une institution étrangère, ce qui ne lui enlève pas son droit de garder sa place dans les écoles d'ingénieurs tunisiennes. Par ailleurs, 24 étudiants de l'Ipest ont été admis dans des écoles françaises non inscrites dans la liste des écoles éligibles à la bourse ; ils n'ont pas eu de bourses du ministère ; ils ont par conséquent le droit de conserver leur place dans les écoles tunisiennes. D'ailleurs, la majorité d'entre eux se sont déjà inscrits et poursuivent régulièrement leurs cours en Tunisie. Ceux qui ne l'ont pas encore fait ont totalement le droit de conserver leur place puisque le ministère, ne leur ayant pas accordé de bourse à l'étranger, ne leur donne aucune autre alternative. A l'état actuel, toutes les places ont été pourvues, selon les critères de classement et de scores. Les étudiants ayant bénéficié des bourses nationales ont tous fait un désistement de leur place en Tunisie. Les étudiants non boursiers du gouvernement tunisien ont le droit de garder leur place afin de préserver leur droit à l'inscription dans nos établissements comme solution de recours en cas d'échec à l'étranger ou de renoncement.