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Bon retour dans la cité !
Malades mentaux
Publié dans Le Temps le 08 - 07 - 2009

La schizophrénie touche 1% de la population tunisienne dont les conséquences tant au niveau individuel qu'en terme de santé publique peuvent être importantes.
C'est une pathologie qu'il faut prendre au sérieux surtout que les remèdes thérapeutiques ne manquent pas pour améliorer la santé des patients schizophrènes comme l'ont expliqué plusieurs spécialistes lors des 7èmes journées nationales de psychiatrie privée intitulées " Schizophrénie et troubles de l'humeur " organisées à Hammamet par l'Association Tunisienne de psychiatrie d'exercice privé.
Livrés à eux-mêmes et abandonnés par leurs propres parents, les malades mentaux, représentent un réel danger pour leur propre sécurité et pour celle de la communauté. " Ces malades comme l'a souligné Dr Hassen Atti président de l'association Tunisienne de psychiatrie d'exercice privé posent des problèmes notamment en ce qui concerne leur prise en charge, du coût de leur traitement et au niveau de leur intégration dans la société. Ces malades, dans les phases aiguës, représentent une certaine dangerosité et pour eux-mêmes et pour leur environnement. Le retour de ces malades dans leur cité représente une réelle garantie étant la gravité de leur comportement ".
Comment les accueillir ? Comment les soigner et les intégrer de nouveau dans leur milieu social et familial ? Au cours des dernières décennies, les moyens thérapeutiques non médicamenteux dans la schizophrénie ont considérablement évolué.
Parallèlement à la découverte de nouveaux produits antipsychotiques mieux tolérés, on constate le développement des associations de malades et de leurs familles et la multiplication des lieux de vie extrahospitaliers. Ces nouvelles stratégies psychothérapeutiques pourront être introduites et développées dans le contexte de notre pratique clinique en Tunisie. Cette réhabilitation psychosociale se définit comme l'ensemble des techniques de soins qui se donnent pour but d'aider les patients présentant des affections sévères et persistantes à reconstituer et à aménager leurs conditions sociales d'existence. Son objectif est d'aider le patient souffrant à retrouver une autonomie, des capacités d'adaptation et des relations avec son environnement

Sortir les patients de l'enfermement
Certains malades mentaux sont ''relâchés" sans qu'ils ne soient soumis à un suivi et à un contrôle médical d'où la nécessité de la prise en charge de ces malades mentaux comme le souligne Dr Hatem Achache psychiatre et secrétaire à l'ATPEP qui nous fait remarquer que " La pathologie schizophrénique touche des sujets jeunes. Les répercussions sont graves. Il y a tout d'abord, l'implication avec d'autres maladies comme les troubles d'humeur, les dépressions. On essaie de les soigner. Lorsque cette maladie s'installe chez l'individu, elle le rend étranger à lui-même. Elle l'enlève et de sa famille et de la cité. Tout ce qu'on essaie de faire c'est de soigner ces malades. On arrive à guérir ces patients et parfois on échoue à force de médicaments et d'autres soins et de psychothérapie et surtout de mesures sociales. Il faut instaurer cette dimension sociale à la sortie de ces malades de l'enfermement. Ce n'est pas facile surtout que de nos jours, on assiste à effritement de la famille, la prise en charge psychotique est devenue difficile. Les ONG ont une part dans l'intégration de ces malades dans l'environnement. Et là nous pouvons citer l'Association tunisienne de promotion de santé mentale qui joue un rôle important dans l'encadrement de ces malades. Mais il y a aussi les fermes thérapeutiques de Sidi Thabet ou de Moknine et bien d'autres qui s'occupent de ces malades. Etendue sur sept hectares, la ferme thérapeutique de Sidi Thabet est un domaine où se mêlent différentes activités et multiples disciplines en faveur de cette catégorie à besoins spécifiques. La zoothérapie, l'ergothérapie par l'agriculture, l'équithérapie, la musicothérapie, l'atelier de cuisine... font la richesse de cette institution hautement pourvue en personnels socio-éducateurs pour s'occuper de
jeunes souffrant de différents handicaps. Le malade mental a besoin de travail pédagogique et psychologique pour améliorer ses prédispositions. Développer la thérapie par exemple par le cheval en est un des moyens les plus prometteurs. Il s'agit en fait, d'une technique utilisant le cheval comme thérapie. Cette rééducation par l'équitation est motrice, affective et cérébrale. Cette ferme offre un cadre permanent au jeune handicapé pour s'épanouir, s'intégrer et enfin s'insérer au sein de la société. La ferme de Moknine est aussi un centre de réhabilitation des malades psychotiques. Les patients s'y donnent à plusieurs activités : élevage, agriculture, poterie et récemment la musicothérapie. Le rythme et le son permettent une vraie réhabilitation du malade. Ainsi on constate que le monde associatif est très riche en Tunisie et ces espaces de dialogue sont d'un apport indéniable tant sur l'équilibre mental que sur l'équilibre psychique et physique du patient. Il suffit de voir ces médecins et ces éducateurs bénévoles qui essaient d'aider ces malades en vue de leur insertion dans la société "


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