Le procès en appel de Daniel Cosculluela, un psychiatre de Bergerac condamné par les assises de la Dordogne à 12 ans de réclusion criminelle pour le viol de quatre de ses anciennes patientes, s'est ouvert hier devant la cour d'assises de la Gironde. En juillet, les jurés de la cour d'assises de la Dordogne avait assorti la peine de réclusion criminelle d'une interdiction définitive d'exercer. L'ancien médecin, comme à Périgueux, comparaît libre, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux ayant ordonné en octobre sa remise en liberté. Il s'est présenté jeudi devant les jurés de la Gironde dans un costume sombre. Le Dr Cosculluela, aux cheveux grisonnant et portant des petites lunettes, est apparu tendu contrairement au procès de Périgueux. Il avait rejeté tout au long de son premier procès les accusations portées contre lui, niant formellement avoir eu des relations sexuelles avec ses patientes, dénonçant un complot ourdi contre lui. Pourtant, les quatre plaignantes avaient toutes exposé, devant les jurés de la Dordogne, des faits similaires, des relations sexuelles non consenties parfois après des séances pouvant s'apparenter à de la suggestion. Pour les instances disciplinaires du médecin, les faits ne souffrent pas de doute, le Dr Cosculluela avait été radié à vie en septembre 1997 par le conseil régional de l'Ordre des médecins d'Aquitaine, estimant que le psychiatre avait eu "un comportement violant les principes de moralité, de probité et la déontologie de sa profession". Une sanction ramenée en appel par le Conseil national de l'Ordre à trois ans d'interdiction d'exercer. Le procès doit durer jusqu'au vendredi 19 février. ---------------------- De faux policiers braquent un convoyeur de fonds Avant hier, un peu avant 6 heures, plusieurs individus, armés et brassards de police aux bras, ont tenté de braquer un convoyeur de fonds à Arceuil, dans le Val-de-Marne en France. Alors qu'ils se trouvaient à proximité du siège de la société de Transports de fonds Loomis à Arceuil, les malfaiteurs ont encerclé et bloqué le véhicule banalisé du convoyeur de fonds. Puis les individus ont tenté de briser la vitre du véhicule à coups de masse. Alertés par le bruit, des collègues du convoyeur qui se trouvaient au siège de Loomis sont venus à sa rescousse. Ils ont mis en fuite les braqueurs en utilisant leurs armes. La Brigade de répression du banditisme a été chargée de l'enquête.