Jacques Attali le rappelait encore, dans le numéro de l'Express du 28 janvier 2010 : « l'assimilation appauvrit, et l'intégration enrichit ». Fin de citation. C'était pour répondre au commentaire, hautement « lepéniste » de … Jean Marie Le Pen (him–self), pas piqué des hannetons comme cela va de soi, sur le prénom choisi par le petit-fils de Sarkozy, qui ne serait pas français. Un comble ! Comme s'il fallait absolument que tous les enfants nées en France, s'alignent sur le même modèle, jusqu'à épuiser le calendrier et qu'il demande grâce, à force de tourner sur lui-même. Jusqu'au vertige. Et c'est valable, toutes latitudes confondues, qui plus est pour les pays qui comptent à leur actif, un « glorieux » passé en la matière, ayant à assumer un contentieux dont il est à craindre qu'il n'aient encore à en rougir, au train où vont les choses. En matière de xénophobie « active » cela s'entend, même si l'expression n'est pas très heureuse, histoire de reprendre la partition là où ils l'avaient laissé (à Dieu ne plaise !), et qui se mêlent aujourd'hui d'exacerber les antagonismes, sur le mode de la haine de l'Autre, au nom d'un nationalisme béat et stérile, qui regarde plus son nombril que le genre humain. A savoir ses propres enfants, dont il rejette la filiation, sous prétexte qu'ils seraient issus de la mixité. Et qu'en cela ils ne peuvent que déranger. Comme une greffe qui ne prend pas, parce que tout simplement le corps la rejette, combien même elle lui serait vitale pour sa survie. L'Angleterre, l'Italie, l'Allemagne, la France, les Etats-Unis d'Amérique et l'argument sécuritaire…, préfèrent visiblement trouver une réponse à la crise, du côté de ces « intrus » qui ne sont plus les bienvenus, et à qui ont fait porter allégrement le chapeau, balayant d'un revers de la main, et sans se retourner, l'apport inestimable que ces « immigrants », quelle que soit la génération à laquelle ils appartiennent, ont apporté à des pays, qui n'en veulent plus, et se chargent, par tous les moyens possibles et imaginables, de le leur faire sentir. Ils sont « différents ». Traduire par bâtards. Et les bâtards on s'en méfie, comme la peste. A moins qu'ils ne s'aplatissent, ventre contre terre et qu'ils avalent leur prénom. Et encore… Il n'est pas sûr qu'ils soient « absous » de leur origines, qui leur collent à la peau comme une maladie, jusqu'à ce qu'ils en perdent leur accent, s'ils en ont le temps d'ailleurs. A moins qu'un charter en partance, ne vienne leur rappeler, au cas où ils l'auraient oublié, qu'ils ne sont pas des enfants légitimes, et qu'il ne le seront jamais. Rejetés ? C'est eux qui refusent de s'intégrer. Entendre par-là s'assimiler. La nuance ? Une affaire de détails. Un détail si infime…