Une jeune fille, encore mineure a été recrutée en tant qu'aide ménagère par le plaignant. Elle a travaillé uniquement trois jours à l'issu desquels elle est partie. Elle expliqua par la suite à un ami qu'elle n'a pas été payée par son employeur qui a carrément refusé de lui donner son dû. Cette explication a déplu à son ami qui lui a demandé de l'accompagner au domicile de son employeur. Chemin faisant, il a fait appel à un autre ami et ils se sont dirigés tous les trois au domicile de l'employeur. La jeune fille a sonné à la porte de l'appartement. Dès qu'il a ouvert la porte, le propriétaire s'est trouvé en face de la fille accompagnée de deux jeunes hommes armés de couteaux. Ils l'ont poussé à l'intérieur et l'ont menacé de le tuer s'il essaye d'alerter qui que ce soit. Pendant que les deux jeunes hommes s'occupaient du propriétaire, la jeune fille a fait le tour de l'appartement, s'est dirigée vers la chambre à coucher et a pris une somme importante d'argent qu'elle a trouvée dans un tiroir. Elle a également pris deux téléphones portables qui se trouvaient sur la table de nuit. Pendant ce temps, les deux jeunes hommes ont tabassé sérieusement le propriétaire. Une fois leur forfait commis, ils ont quitté les lieux laissant leur victime dans un pitoyable état. Après avoir repris ses forces, le propriétaire s'est dirigé au poste de police situé tout près de son domicile et a déposé plainte. La jeune fille a été arrêtée en compagnie de son ami. Le troisième est en instamment recherché par la police. La jeune fille étant mineure a été traduite devant un tribunal pour enfants. Son ami a été traduit en état d'arrestation devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis pour répondre de quatre délits : Violation de domicile, agression grave, port et utilisation d'arme blanche, et menaces. Interrogé, il a nié les faits incriminés en accusant le troisième inculpé en fuite d'en être l'auteur. Il a déclaré qu'il n'a fait qu'accompagner sa petite amie pour convaincre le propriétaire à pour régler les trois jours de salaire pendant lesquels elle a travaillé chez lui. L'affaire a été reportée à une date ultérieure pour laisser le temps à l'avocat de préparer les éléments de défense.