De Hechmi GHACHEM - Une note interne du commissariat de Cannes datée du samedi 19 février 2011 demande aux policiers de cibler les Tunisiens en priorité lorsqu'ils interpellent des étrangers en situation irrégulière. La circulaire a fait bondir l'un des syndicats de Police dont le représentant déclara à peu près ce qui suit : « Nous sommes des policiers de la République et nous ne devons pas privilégier telle communauté d'étrangers au détriment d'une autre. Notre devoir est d'interpeller ceux qui sont entrés clandestinement sur le territoire national sans distinction par rapport au pays d'origine » Le responsable de ce joli cadeau clandestin aux Tunisiens a vite fait de retirer la circulaire. Libre aux policiers et aux décideurs français d'agir comme ils l'entendent même si certains esprits, pas encore désabusés par le respect que ceux-ci éprouvent à l'égard des habitants du sud, pourraient être choqués par de tels agissements (M.A.M, l'Ambassadeur Boillon etc…), nous pensons que la police de Cannes aurait dû appliquer les recommandations de cette circulaire sans discuter et que ceux qui l'ont mise en circulation auraient dû avoir le courage de ne pas la retirer. Car depuis la Révolution (à laquelle aucun politicien français ne s'attendait) ce qui excuse leurs multiples déclarations d'amour ou d'amitié pour le peuple tunisien largement représenté pour eux par la racaille qui le gouvernait (n'est-ce pas, MAM ?), les Tunisiens sont devenus des ultras terroristes ou des mafiosis hors-pair dont il faut urgemment débarrasser le sol européen. Ou bien, peut-être, qu'à l'instar du ripou Ben Ali et de sa smala, tous les clandestins issus de notre pays, se baladent-ils avec quelques milliards de dollars dans leurs poches mouillées et usées par le sel. Quand les Italiens –entre autres- sont venus choir par milliers sur le sol tunisien parce que chassés par le fascisme, nos pères les ont reçus amicalement, certes, mais comme ils étaient à leur arrivée, dans un piteux état, la langue tunisienne s'est enrichie de cette nouvelle expression « Etre vagabond comme un va-nu-pieds italien ». La question et de savoir si nos pères, dans leur majorité, étaient mieux chaussés que les envahisseurs.