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Pour le rétablissement de tous les tunisiens dans leurs droits à la sécurité
Des mots à dire
Publié dans Le Temps le 11 - 10 - 2011

Depuis le 14 janvier, date de la chute du régime de Ben Ali, une violence extrême sévit notre pays avec ses villes et ses bourgades, à une fréquence quasi quotidienne, entraînant parfois la mort, souvent l'hospitalisation....
Je ne parle pas de cette violence policière et cette répression arbitraire qui s'est abattue sur le pays des décennies durant et s'est exercée sur des Hommes et des Femmes de la Tunisie, en toute impunité, partout sur le territoire, lors des différentes manifestations politiques, associatives, syndicales, culturelles ou même sportives, dans les rues, aux universités, dans les espaces publiques ou privées, aux différents postes de police, au Ministère de l'Intérieur, lors des interpellations, des interrogatoires et pendant les arrestations.....
J'ai envie de parler de cette violence qui s'opère depuis des longs mois entre citoyens tunisiens et que nous regardons s'installer dans nos quartiers, la peur aux ventres....Elle prend la tête de nos jeunes et nos moins jeunes, perdure, se propage et se banalise.... Elle éclate pour des futilités, prend une grande envergure et touche en un temps record le quartier, le village, la ville…..
Et à regarder tous les jours cette réalité douloureuse qui s'impose au quotidien, une question toute simple s'impose : Qui est derrière cette haine noire qui frappe partout et n'épargne personne ? Est-ce un signe d'alarme que sonnent nos plus vulnérables qui ont perdu patience et ne veulent plus de promesses creuses de nos dirigeants ? Ou alors une manuvre de plus des forces contre-révolutionnaires pour la mise au pas de notre révolution ?
Voyons tout d'abord, à titre d'exemple, l'illustration de quelques malheureux actes de violence qui se sont produits ces dernières semaines du mois de septembre :
1. Le 19 septembre dernier, des affrontements ont eu lieu dans la ville de Sidi Bouzid entre deux groupes de jeunes en usant de bombes lacrymogènes et des tirs de sommation. Les forces de l'ordre et l'armée nationale ont dû intervenir pour disperser les foules adverses et faire revenir le calme dans la ville. Sauf, qu'en même temps, dans un autre quartier, des hommes de la cité des Kawafel et d'autres d'Ouled Belhadi se sont affrontés suite à une altercation entre deux personnes ; deux jeunes ont été transportés à l'hôpital universitaire de Sfax et mis en observation. Leurs états étaient jugés critiques.
1. Le même jour, dans le nord du pays, au gouvernorat de Bizerte, le lycée de la ville de Menzel Abderrahmane a été le théâtre de violents affrontements entre des élèves issus de tribus en conflits. Des élèves de la région de Jerzouna ont agressé des élèves de Menzel Abderrahmane à l'aide d'armes blanches, de bâtons et de divers projectiles....un grand nombre d'entre eux a été blessé de part.
1. Un habitant de la région, membre du comité de la réalisation des objectifs de la révolution a accusé des anciens Rcdistes d'avoir payé des délinquants pour semer le trouble.
1. Dans la nuit du 9 septembre dernier, les cités de Mnihla et d'Ettadhamen, dans la banlieue nord de la capitale, ont été l'arène de graves violences perpétrées par des groupes d'individus, armés de gourdins et de couteaux, ils commencent par fermer la route de Bizerte qui traverse les deux cités, causant un arrêt partiel de la circulation....Des bris de verre et des pneus brûlés jonchaient la route.... Les forces de l'ordre, renforcées par une présence militaire mettent du temps à faire revenir le calme dans la région.
1. Le 8 septembre, dans la ville de Métlaoui, au bassin minier de Gafsa, un jeune, dans la fleur de l'âge, a perdu la vie suite à des affrontements qui ont éclaté entre deux tribus, les « Jeridah » et les « Bouyahia »....Il faut dire que ces graves violences ont commencé depuis le dimanche 4 Septembre et selon des témoins, 7 maisons au moins ont été brûlées durant la nuit causant une panique générale au sein des habitants. Certains d'entre eux se sont rassemblés devant le magasin général de la ville pour lancer un appel de détresse envers les autorités afin d'intervenir en urgence et mettre fin à ces multiples actes de violences, mais aussi à affronter ceux qui ont voulu imposer le chaos à Métlaoui et ce, en l'absence totale des forces de sécurité.
1. Le 03 septembre, des nouvelles violences ont éclaté dans deux villes de la Tunisie, Sbeïtla au centre-ouest et Douz, au sud du pays, quand une jeune fille a été tuée et quatre personnes blessées à Sbeïtla. Ce qui a poussé les autorités locales à décréter un couvre-feu mis en vigueur quelques heures après. La même mesure a été également instauré à Douz après que de violents affrontements entre jeunes ont fait "plusieurs blessés". Des témoins oculaires ont fait état d'environ 150 blessés transportés à l'hôpital local de Douz. L'armée et la garde nationale sont intervenues pour tenter de mettre fin à ces violences, en vain.
Face à cette situation sécuritaire explosive, l'Union Générale des Travailleurs Tunisiens ( l'UGTT) a publié un communiqué le 22 septembre dernier dans lequel il désigne les vrais responsables qui se cachent derrière ces troubles qui paralysent. Il affirme que les fortes tensions présentes dans le pays sont causées par des manuvres désespérées à faire avorter notre révolution. Il a également lancé un appel à tous les syndicalistes et travailleurs tunisiens de se mobiliser afin de garantir la réussite de la tenue des élections du 23 octobre prochain.
Personnellement, je pense que cet appel concerne tous les Hommes et les Femmes libres de la Tunisie qui ont su faire triompher notre révolution, ces ligueurs des sections, ces syndicalistes des régions, ces étudiants de tous bord... Tous ces valeureux soldats sont appelés à garantir la réussite de cette décisive étape dans la construction de notre démocratie.


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