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Il faut de l'innovation. De l'imagination
Tourisme - les hôteliers face à la crise à Hammamet
Publié dans Le Temps le 21 - 10 - 2011

* Les retardements successifs de l'open Sky fait baisser les entrées sur la Tunisie
Aujourd'hui, le tourisme tunisien vit des moments difficiles. Il n'a point de stratégie. Il boîte en attendant des lendemains meilleurs. Révolution oblige. Mais il faut bouger et aller en avant. C'est dans ce cadre que s'inscrit la réunion tenue à l'initiative de quelques hôteliers de la zone de Skanés – Monastir à Yasmine Hammamet qui ont essayé d'établir un diagnostic clair et réel du secteur tout en proposant une armada de propositions pour sa relance.
Le tourisme tunisien comme l'a dit Afif Kchouk hôtelier de Bizerte navigue à vue, ballotté par les vagues, dans un bateau en dérive. C'est l'avis de Béchir Miled Président Directeur Général du groupe Houda Hotels qui estime que le tourisme tunisien est à l'arrêt. « Ceci est lié à la détérioration de l'environnement naturel et physique, la baisse de la qualité de service suite au manque du personnel qualifié opérant dans le secteur, le manque de formation, le bradage du prix, la main mise des tours opérateurs européens sur la destination, les impayés des voyagistes et la non implication du gouvernement de transition et des banques pour le secteur » Lui succédant, Mongi Gueddas hôtelier à Hammamet a évoqué la baisse qu'a connue le marché algérien pendant l'année 2011,le problème du low cost et son impact sur la baisse du taux d'occupation. M Habib Bouslama vice-Président de la Fédération tunisienne d'hôtellerie a mis le point sur le problème de l'All inclusive qui est vendu en Tunisie à un prix dérisoire. Ce qui dénature l'activité. « Le retardement à chaque fois de l'OPEN SKY ne fait que baisser les entrées sur la Tunisie. L'ouverture du ciel améliorera considérablement le tourisme tunisien et la compagnie Tunis air n'a qu'à s'y adapter » Sim Akrout a évoqué le manque de communication entre les hôteliers qui joue en faveur des tours opérateurs étrangers rappelant que cette révolution a été faite par les jeunes qui sont désormais toujours absents au niveau des fédérations régionales. M Zouheir Chaouech de Monastir a mis le point sur les problèmes financiers dont notamment l'endettement que vit le secteur et a proposé la création d'une commission regroupant tous les hôteliers pour pouvoir traiter avec les banquiers et le ministère des finances. « On doit aussi ajoute Boubaker Bouzrara revoir le rééchelonnement des crédits octroyés par les banques jusqu'à 20 ans et la négociation vers la baisse des taux d'intérêts et les problèmes avec le prudhomme »M Hosni Ghali qui vient juste de débarquer dans le secteur a proposé la signature d'une charte de conduite par tous les hôteliers et ceci dans l'intérêt commun et a proposé aussi de constituer une commission pour résoudre les problèmes des hôteliers avec la CNSS, la STEG et la Sonede. Wajdi Skhiri a appelé au démarchage des institutions responsables du tourisme du 3éme âge en Europe, la fermeture des représentations de l'ONTT à l'étranger, la baisse de la taxation des produits vendus pour les hôtels (des taxes pouvant atteindre 600 %) et a réclamé le statut d'exportateur partiel auprès de la banque centrale pour bénéficier des avantages fiscaux
Revoir relation hôtelier-Tour-opérateur
M Afif Kchouk membre de la FTH a rappelé le rôle de la FTH et a exhorté tous les intervenants à la soutenir pour qu'elle pousse le secteur vers l'avant tout en soulignant que la période est très difficile pour se diviser ou créer d'autres structures à l'instar de l'UTICA ou d'autres organisations. Il est difficile de résoudre tous les problèmes en même temps. La Fédération a été toujours au service du tourisme tunisien. Tous les adhérents sont appelés à y adhérer et à dialoguer plus avec le bureau exécutif. Mme Faouzia Belajouza a parlé de la légitimité du bureau de la fédération tunisienne de l'hôtellerie. Tout comme M Mohamed Belajouza Président de FTH qui rappelé encore que la FTH a été toujours à l'écoute des hôteliers et qu'elle a intervenu énergiquement pour remédier aux problèmes dont notamment le bradage des prix, les impayés, la faillite des TO. La FTH a même intervenu pour ne pas couper l'électricité et l'eau sur quelques unités. Béchir Miled a clôturé ce débat en proposant sa propre vision pour améliorer la situation de tourisme en Tunisie. « Nous devrons dit-il activer l'ouverture de l'Open Sky afin d'augmenter le nombre de nuitées surtout pour les Week-ends prolongés (au Maroc l'Open Sky existe depuis 2005) prévoir un contrat d'allotement type afin de le standardiser auprès de tous les hôteliers et exiger à ce que la parole soit pour les tribunaux tunisiens et non pas les tribunaux étrangers (en fait le client réside en Tunisie et la loi en vigueur qui doit être appliquée est celle de la loi tunisienne)Certains tours opérateurs surtout les Anglais déduisent des sommes énormes d'argent sans prendre l'avis des hôteliers tout en prétendant que les tribunaux anglais ont exigé certaines déductions énormes ? Chose inexistante en Turquie et en Egypte ». Le sauvetage du tourisme tunisien doit passer par la formation et là M Miled appelle à accentuer les efforts et donner plus d'importance à la formation professionnelle dans le secteur touristique tout en prévoyant des avantages et des facilités pour les hôteliers et les écoles privées voire même la possibilité de la signature des conventions de jumelage avec certaines écoles suisses et belges et la création d'un bac spécialité tourisme. Le paratouristique doit suivre aussi « Nous devrons dit –il donner plus d'importance pour l'animation hôtelière et l'animation non hôtelière. En fait le client en Tunisie ne trouve pas grand chose à faire en dehors des hôtels (prendre l'exemple desEgyptiens et Marocains en créant une zone piétonne pleine de restaurants et de cafés) On pourra planifier des festivals à thème tout au long de l'année et dans les différentes zones touristiques afin d'animer la Tunisien comme destination touristique » Certes précise M Miled, il fallait définir les objectifs à atteindre. Il faut croire en notre tourisme. Ainsi faut-il revoir la politique de l'Etat pour l'affectation des dépenses de fonds de compétitivité du secteur touristique (FDCST ) exiger un contrôle inopiné et détaillé pour les agences de voyages étrangères qui exploitent en Tunisie des hôtels en gestion pour compte ou location ( surtout au niveau fiscal)prévoir une charte de confiance entre les différents hôteliers afin de fixer un prix planché par zone géographique, par catégorie d'hôtel et par saisonnalité, revoir les taxes et les droits de consommation qui sont trop élevés pour la boisson en Tunisie, voir la possibilité de créer un fonds d'investissement commun entre les différents hôteliers et certains organismes bancaires afin de résoudre le problème de l'endettement, donner plus d'importance pour la participation en Tunisie dans les foires et les manifestations internationales et ne pas participer seulement pour dire qu'on a participé ; voir la possibilité de recruter des jeunes cadres diplômés dans le secteur touristique tunisien sans éviter la présence des personnes âgées expérimentées : en un mot joindre l'ambition à l'expérience, encourager les Tunisiens résidant à l'étranger à ouvrir des tours opérateurs à en Europe afin d'améliorer notre présence et pour mieux comprendre les marchés de près (les Turces et les Egyptiens ont envahi l'Europe. Malgré que le tourisme tunisien présente 0,1% du tourisme Mondial il faut redoubler d'efforts pour améliorer ces chiffres. D'où l'importance de l'Open Sky. Ceci sans oublier la nécessité d'accorder une importance pour le volet de l'environnement et de la propreté des zones touristiques et des plages et des taxis. Il faudrait aussi revoir la relation entre les hôtels et les banques et essayer d'instaurer une relation gagnant -gagnant et non pas une relation dominant –dominé, revoir aussi la structure organisationnelle de l'ONTT tout en donnant l'opportunité pour les jeunes cadres diplômés d'intégrer la représentation de l'ONTT à l'étranger, prévoir un système de bonification et de prime pour encourager le représentant de L'ONTT à l'étranger afin de réaliser des bons chiffres et exiger auprès des Tours Opérateurs étrangers en Tunisie d'embaucher des jeunes cadres tunisiens qui maîtrisent la langue de la nationalité du T O » Bref des propositions concrètes pour un secteur sinistré et qui a besoin d'une véritable thérapie pour se soigner et décoller vite


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