« Il y a des sottises bien habillées, comme il y a des sots très bien vêtus » CHAMFORT « La pitié est une loi contre la justice, la bonté est un devoir contre la probité » V.HUGO « La loi juste n'est point celle qui a son effet sur tous, mais celle qui est faite pour tous » J. DE MAISTRE « Malheur aux gens qui n'ont jamais tort ; ils n'ont jamais raison » PRINCE DE LIGNE Avocats peintres : salut les artistes ! La section régionale de Tunis des avocats a organisé une après-midi de divertissement et de culture avec, en autres, une exposition qui dure en ce moment, avec des tableaux d'une rare beauté œuvres de Maîtres Afif Ben Aïssa, Abdelaziz Barhoumi et Faouzi Mili. Une visite du côté de la Maison de l'Avocat s'impose pour un régal des yeux. Une superbe image des avocats-artistes qui honore la profession !
La procédure et ses « vices » ! C'est le comble de la malchance « procédurale » pour Sami Fehri qui espérait une Cassation qui «casserait » l'arrêt de la chambre d'accusation. En effet, après les plaidoiries des avocats devant la 27ème chambre correctionnelle, le verdict a été reporté d'une semaine. Toutefois un « vice » est venu perturber les délibérations dans la mesure où l'un des magistrats de la Cour aurait été « accusé » ( ?) d'être partial( ?). La chambre s'est dessaisie pour la 14ème chambre. Et là, il faut une nouvelle audience et de nouvelles plaidoiries car il s'agit de nouveaux magistrats ! Procédures, quand tu nous tiens !
Pourquoi pas ? La chambre civile du tribunal de première instance de Ben Arous est quasiment débordée avec des milliers de dossiers en instance. En outre, l'annulation de l'audience du samedi (désormais chômé) a provoqué une audience monstre et ingérable le mercredi, avec des piles de dossiers qui n'en finissent pas cachant, même, les visages des membres du tribunal. Il faut reconnaître que le nouveau Président et son équipe font un travail de titans mais « à l'impossible, nul n'est tenu ». Est-ce possible de créer une deuxième chambre civile ?
Longue attente... et solution urgente ! La longue attente des ordonnances sur requête au niveau du tribunal de première instance de Tunis atteint des proportions énormes, dépassant, parfois, les trois semaines (alors qu'en principe, la loi énonce trois jours !). L'honnêteté nous commande, toutefois, d'avouer que le nombre (des milliers !) dépasse l'entendement et qu'il faut une mobilisation d'une dizaine de magistrats pour débloquer et apurer la situation. Et parmi les solutions trouvées pour décanter le blocage, la demande déposée doit contenir le texte de l'ordonnance, une manière d'alléger le travail des magistrats et des greffiers.