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Un jeune étudiant éventré à coups de couteau par trois malfrats
Drame à Monastir
Publié dans Le Temps le 27 - 02 - 2013


L'état de la victime est désespéré
Les assaillants coffrés quelques heures après leur forfait
«Tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici bas, disait Diderot, était écrit là haut».
Oui, il était écrit que depuis que le bébé Sami avait quitté les entrailles de sa mère, pour atterrir sur la planète terre, il allait un jour qu'il ne savait pas maudit, souffrir le martyre, tout près de périr à... Monastir.
Il était peut-être aussi écrit, qu'il allait mourir peut-être ailleurs, chez lui, dans son lit, de sa belle mort. Et non pas sous les coups, à la fois lâches et vaches, à lui portés à bout portant, par un cynique chenapan...
Quel week-end sabbatique !
Le miraculé en sursis est un brave jeune homme studieux et laborieux, étudiant à Gabès, là où il est né, depuis une vingtaine d'années.
Après avoir « bossé » jours et nuits, « rabachant » les cours casse-tête, débités à l'amphi, il s'est promis de changer d'air, l'espace d'un court week-end, avec ses camarades les plus chers, avec qui il s'est fait tant dilaté la rate et fait le « pitre » depuis le primaire... jusqu'au secondaire.
Le week-end de la déconvenue est convenu donc à Monastir, là où les deux camarades étudiants sont inscrits.
Un « beau » week-end sabbatique, du feu du tonnerre en vue. Pour revivre les beaux souvenirs du bon vieux temps et passer d'agréables moments. Pour s'amuser et vadrouiller à travers les beaux sites de la cité. Et aussi traîner leurs pantalons sur les fauteuils des salons de thé, sans doute, de l'ex-célèbre pôle d' « allégeance » du trois août...
En panne de sèches
Alors qu'ils traînaient carcasses et godasses à travers les artères et places, quasi désertes à une heure tardive d'une nuit de glace, chantant joyeusement à l'unisson, ils ont été subitement approchés par trois quidams, crasseux, balafrés, les cheveux emmêlés, roulant des épaules, titubant et puant l'alcool...
Que veulent les trouble-fête ? Ils se disent en panne de « sèches », réclament des cigarettes... pour se « charger » les têtes. Et aussi, pourquoi pas, en grands amis de Bacchus, du « flouz » pour bien prolonger, l'état d'ébriété et se payer une sacrée « cuite » tout de suite après. Sinon, menacent-ils en vociférant, tempêtant et blasphémant, il y aura des pots cassés à payer et à casser sur les têtes de ceux qui refusent d'obtempérer !
Mieux vaut se faire marteau...
Etant quatre menacés contre trois menaçants, le danger n'est pas jugé si évident. Forts du surnombre et... cherchant à se «faire marteaux, pour ne pas être enclumes » (comme dit l'adage), le quatuor menacé, répond par la menace, pour dissuader les trois forcenés et les forcer à renoncer au forfait envisagé, auquel il persistait et signait...
Mais rien à faire, on n'a pas évité le calvaire.
Et dans un geste presque de prestidigitation, l'un des bandits saute sur l'autre groupe, brandissant une bombe à gaz pour le pulvériser à volonté.
Tandis qu'un autre membre du gang, sort un long couteau pointu et le plonge sans pitié dans les entrailles de Sami avant de lui planter l'arme blanche, en pleine hanche.
Du coup, la victime est tombée de son long dans les nues, par terre, mordant la terre et baignant dans une mare de sang !
Quant aux trois chenapans, en perte de raison et de pédales, ils se perdent dans les dédales des rues et ruelles obscures, sans être gênés dans leur course effrénée.
A ramasser à la petite cuillère !
L'on a alors tôt fait de ramasser l'infortuné, à ramasser à la petite cuillère, pour le conduire d'urgence au service d'urgence. C'était à peu près, onze heures du soir.
Sitôt l'alerte donnée, la police judiciaire de Monastir s'est mise en branle...
Et au trot... au galop !... Toute la troupe aux trousses des brigands, remuant ciel et terre, pour les sortir du fond de la terre. Surtout que les échos filtrant de la salle de réanimation ne rassurait pas. Et que le souffrant, rapportait-on, était encore entre vie et trépas...
Asfour dans la cage
De fil en aiguille, et grâce à leurs antennes qui ne se trompent pas, qu'un certain Amir, connu sous le sobriquet de Asfour (oiseau), était présumé impliqué dans l'attaque à main armée. Pour s'éviter la cage, Asfour s'est caché dans le « nid » paternel.
Mais, à la pointe du jour, les policiers ont été les premiers à lui dire bonjour, à le dénicher et le conduire dare-dare à leurs locaux, escorté et menotté.
Becs cloués devant Asfour
Asfour, se retrouvant les « ailes » coupées et le « bec » dans l'eau, a vite fait d'ouvrir grand le bec et avouer sa compromission dans la sanglante prise de bec. Et désigner nommément ses deux compagnons de beuverie et de vacherie. Il s'agit de Aymen et Salem qui ont vite dit « Salamaleikoum » au maître de céans, après les concluantes recherches, opérées par l'équipe de police judiciaire de Monastir. Têtes basses et mains liées, les deux mis en cause, se sont trouvés le bec cloué devant la version de Asfour auquel ils ont été confrontés. Et qu'ils ont totalement admise sans tergiverser.
Les investigations ont ainsi permis d'établir que le rôle le plus affreux et l'abominable coup de couteau ont été commis par Aymen. Tandis que Asfour a reconnu avoir donné des ailes au « vautour » en l'inondant de gaz paralysant.
Salem non «salamat», quand même...
Quant à Salem, le troisième acolyte, il s'est tiré d'affaire presque «salamat». Puisque son rôle s'est limité à celui de comparse dans la tragique « farce ».
Mais, il ne s'en sortira pas aussi « salamat » que cela. Etant établi et prouvé que le comparse dans l'affaire du jour a été un élément aussi actif et entreprenant dans les affaires d'hier, que les deux autres chenapans. Ayant reconnu tous les trois avoir commis en commun une série de cambriolages, ayant ciblé des établissements commerciaux et des maisons d'habitation dans la région de Monastir. Ce qui leur a permis de rassembler un butin énorme dont ils ont partagé fifty-fifty le produit après l'avoir écoulé.
Sur ce, le trio a été placé sous mandat de dépôt et déféré devant le parquet de Monastir, munis des pièces à conviction, dont ils s'étaient servis dans leurs nombreuses incursions.


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