Tous les plateaux télévisés vivent au rythme de la situation qui prévaut à Ben Guerdane, situation grave certes, mais encore et toujours contrôlable et maîtrisable. Tout compte fait, il s'agit bel et bien d'une victoire, avec un grand «V», amplement méritée, pour la simple raison que les Tunisiens, à quelques exceptions près, ont pu saisir à temps que l'heure est à l'unité nationale et là les citoyens de Ben Guerdane ont donné l'exemple type. Les quelques exceptions viennent cette fois d'un nombre, négligeable en genre et en nombre, de pseudo-analystes, pseudo-spécialistes et de pseudo-associations, qui continuent à naviguer à contre-courant, assez loin de la conscience collective et encore plus loin de la réalité sur le terrain, alors que la traque à cette horde de «daë-chiens» est toujours en cours. Aujourd'hui, la réalité est telle qu'il s'agit d'une victoire avec un grand «V», amplement méritée, au moment où quelques adeptes de la théorie de la conspiration continuent de manier une langue de bois et de fer, tout à fait à côté de la plaque, pour faire régner une atmosphère de suspicion et de dénigrement envers cette réussite qui n'est autre que le fruit d'une conscience, sans égale, d'une société civile, désarmée, mais soudée jusqu'à la volonté et la force de se donner en martyr. Veuille qui veuille, il s'agit d'une victoire avec un grand «V», amplement méritée, qui invite la haute sphère politique à changer de démarche et à s'atteler à rebâtir un front interne solide et solidaire en laissant de côté toute allégeance aux axes et aux coalitions étrangères, en répondant au plus vite aux attentes des citoyens des villes frontalières de Ben Guerdane ou autre et en soutenant par tous les moyens les forces armées qui ont montré une appartenance sans faille à la Patrie et aux valeurs républicaines. Juste, un mot de la fin: «Daë-chiens», le combat et la résistance est devant vous et notre patrie est derrière, pas question se s'en sortir cette fois! Avec toute la sincérité du monde, il n'est plus question de justifier la présence de leurs sympathisants sur plateaux radiotélévisés, car c'est de la survie de tout un peuple, de la survie de la Tunisie qu'il s'agit. Alors, touche pas à ma patrie, nous sommes tous et à l'unisson contre cette horde de «daë-chiens».