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"Aly Ben Salem: Emotion de l'oeil, passion de vivre", nouvel ouvrage publié par Beit al-Hikma
Publié dans TAP le 18 - 08 - 2011

TUNIS (TAP) - L'Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts (Beit al-Hikma) vient de publier un ouvrage intitulé "Aly Ben Salem: émotion de l'oeil, passion de vivre". Il s'agit d'un travail collectif qui réunit les actes du colloque organisé le 4 octobre 2010.
Richement illustré de photos de nombreuses oeuvres entre peintures à huile et aquarelles de Ben Salem (1910-2001), cette première édition de luxe tirée en 1000 exemplaires publiée par Finzi Usines Graphiques, comporte une série d'interventions, sous forme de recherches, de notes de lecture et de témoignages de ceux qui ont connu le peintre de plus près.
L'ouvrage commence par une note d'introduction de Khélil Gouia, chercheur et critique d'art dans laquelle il présente ce colloque comme une occasion qui s'est offerte pour penser de nouveau la vie de ce pionnier et se pencher sur son oeuvre mais aussi pour repenser les concepts fondamentaux qui ont généré toute une période inauguratrice de l'histoire de la peinture de chevalet en Tunisie.
Dans un témoignage émouvant de l'épouse de Aly Ben Salem, Hédia Kerstin Ben Salem se souvient de sa première rencontre par "une belle journée d'été suédois" le 20 juillet 1948 avec ce fils de la Tunisie. Elle parle aussi d'Aly Ben Salem en tant que militant nationaliste, "celui qui n'a pas raté une seule fois le 1er mai à Stockholm pour brandir le drapeau tunisien, celui qui a fait de sa résidence, le foyer de la Ligue arabe et de tous ces Etats arabes qui cherchaient le soutien des scandinaves".
Dans les 152 pages de l'ouvrage, comportant une vingtaine rédigées en arabe, le lecteur découvre dans ce livre-référence le portrait de l'ambassadeur de la culture tunisienne en Scandinavie qui, malgré tous les malheurs qu'il a pu endurer (notamment l'assassinat de son fils Chedly en 1976 à Gotenburg), n'a pas cessé une seule seconde d'aimer sa Tunisie qui était pour lui intouchable.
Parmi les témoignages des fins connaisseurs de l'oeuvre de ce peintre engagé, figure celui de Bady Ben Naceur auteur du livre" Aly Ben Salem, mémoires d'époque" (1998), où il décline dans les moindres détails l'itinéraire de feu Ben Salem et les secrets de son art de jouvence perpétuelle, ayant fait de lui un peintre pionnier, confirmé, illustrateur du patrimoine tunisien et de patriote.
Parlant de la peinture d'Aly Ben Salem comme courroie de transmission des interférences culturelles, Ammar Allalouche (peintre algérien) estime pour sa part que parler de l'oeuvre d'Aly Ben Salem, c'est remonter aux expériences vécues par ce peintre en terre tunisienne et ailleurs dans le monde et ce, en faisant revivre son aventure par des textes qui l'interprètent sur le plan mystique, religieux et politique.
Relatant le parcours, la vie, le rythme et les splendeurs vécus par ce peintre, ce livre d'art fait un large tour d'horizon des différentes étapes de sa vie, et du nombre considérable de ses oeuvres éparpillées à travers le monde.
L'ouvrage comporte, par ailleurs, un essai de Houcine Tlili, portant lecture de l'espace pictural chez ce peintre, à travers une description de son oeuvre du point de vue du fond et de la forme. Pour raconter le parcours du poète, le livre focalise sur la personnalité déclinée à travers ses propres oeuvres dans lesquelles il peint, par les vers, la voix de l'autre, la vie, l'amour, la beauté, la femme et la patrie.
Dans les deux derniers volets, l'ouvrage s'intéresse à certaines publications consacrées à Aly Ben Salem dont le livre "Les feuillets du temps" qui, explique Abderrahman Ayoub, a contribué à la notoriété de cet artiste, ou tout au moins à faire prévaloir son "faire pictural".
Le livre comporte de longues déclarations et propos de feu Ben Salem accordées lors de plusieurs entretiens et où il parle de sa vie quotidienne, mais aussi de l'ivresse de la création chez lui. Dernier témoignage fut celui de Abdelhay Sghaier, qui s'en souvient d'une amitié de près d'un demi-siècle, gardant de lui l'image de cet homme qui aimait la vie, et qui malgré les nombreux problèmes qu'il avait vécus, était toujours optimiste".
"Je peins d'après les contes des mille et une nuits, qui ont bercé mon enfance, racontées par les femmes de la maison pendant des années" disait Aly Ben Salem en 1984.


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