Ali Ben Chérifa, député à l'Assemblée Nationale Constituante(ANC) et membre de la commission de tri et d'étude des dossiers des candidatures à l'Instance Supérieur indépendante pour les Elections (ISIE) a exprimé son désaccord quand à l'application de l'Article 141 de la nouvelle constitution. Intervenu sur les ondes de Mosaïque Fm, le député souligne son inquiétude face à l'application de l'Article 141 faisant référence à aucune révision constitutionnelle ne pouvant porter atteinte : -À l'Islam en tant que religion de l'Etat, -À la langue arabe en tant que langue officielle, - Au régime républicain, -Au caractère civil de l'Etat, - Aux acquis des droits de l'Homme et des libertés garantis par la présente Constitution, -Au nombre et à la durée des mandats présidentiels dans le sens de leur augmentation. A. Ben Chérifa termine ses propos en ajoutant : "Ce qui m'inquiète c'est que l'aile dure d'Ennahdha, ceux qui ont appelé à l'ANC à couper les bras et jambes des manifestants et à la circoncision des filles, fassent une lecture à leur manière à cet article ce qui transformera la Tunisie en un nouvel Afghanistan". Veuillez cliquer ici, pour plus de détails sur la version française de la nouvelle constitution.