Selon une étude menée dans le monde entier et publiée, mardi 8 décembre 2015, aux Etats Unis, près d'un tiers des jeunes médecins internes souffrent de dépression ou ont des symptômes dépressifs. Chiffre alarmant puisqu'il représente plus du triple que dans le reste de la population mais réel car se basant sur des entretiens effectués par des psychiatres ou des psychologues outre des enquêtes. Les auteurs de l'étude qui a ciblé, exactement, 17.560 internes pendant plusieurs décennies, expliquent les résultats auxquels ils sont parvenus par le rapport entre les symptômes constatés et la mauvaise qualité des soins pour les patients qu'ils traitent, outre le nombre élevé d'erreurs médicales, rapporte france24. Selon Dr Thomas Schwenk, de la faculté de médecine de l'Université du Nevada, la prévalence de symptômes dépressifs et de dépression parmi les médecins en formation révélée dans cette étude, est un important révélateur de problèmes plus profonds dans le système de formation médicale qui nécessitent un changement.