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Retour sur la réunion supervisée par le Président de la République avec les conseils de la magistrature et les présidents de l'AMT et du syndicat des magistrats tunisiens
Le président de la République, Kais Saïed, a supervisé au palais de Carthage, dans l'après-midi du 16 Décembre 2019, une séance de travail avec les représentants des trois conseils de la magistrature, judiciaire, administratif et financier, et les présidents de l'association et du syndicat des magistrats tunisiens, en présence du Chef du gouvernement chargé de gérer les affaires courantes du gouvernement actuel, Youssef Chahed, ainsi que le ministre de la Justice, Mohamed Karim Jamoussi. Cette réunion a été consacrée à l'examen des litiges relatifs au retard de la publication du mouvement annuel des magistrats, ainsi qu'à diverses questions liées au rôle du Conseil supérieur de la magistrature et les limites du pouvoir qui lui est conféré. Le Chef de l'Etat a estimé que soulever la question du mouvement annuel des juges est venu à la lumière d'une constitution encore récente, même si ses lacunes sont apparues dès le premier jour de son achèvement, soulignant sa volonté de trouver des solutions garantissant l'indépendance du pouvoir judiciaire et des juges, même si les approches différaient autour des nombreuses questions soulevées. Il a insisté sur le fait que le pilier de l'Etat est la justice, expliquant que cette justice n'st pas seulement liée à la loi, mais également à toutes les questions de société. Le Président de la République a souligné que toutes les législations sont émises au nom du peuple tunisien, que l'Etat est « un » et que la loi est « une », en plus de l'existence de parties habilitées à édicter un ensemble de dispositions ordinales, mais bien entendu dans le cadre du respect de la loi, de la constitution et de la légalité. K. Saïed a réaffirmé son vif intérêt pour l'indépendance du pouvoir judiciaire, déclarant dans ce contexte: « Nous souhaitons que ni la politique et ni les politiciens ne puissent se faufiler sous la Robe des juges dans les palais de justice, pour que seul le juge puisse s'asseoir sur le siège des juges. »