L'hirondelle ne fait pas le printemps... et le fait que plusieurs femmes chefs d'entreprise réussissent dans nos murs à tirer leur épingle du jeux et à s'imposer en tant que valeures sûres dans la sphère économique ne doit pas nous faire croire que tout va pour le mieux... La femme tunisienne évolue dans un environnement relativement hostile et très macho...; elle subit des harcellements en tous genres et ce n'est pas parce que mme A.A a eu un papa admirable et un mari compréhensif et prévenant qu'il en est forcément de même pour le reste de ses consoeures qui tententent leur chance dans notre société hélas encore largement patriarchale, et, disons-le sans embages, hostile à la femme émancipée, et ce malgré l'impressionnante panoplie de lois et décrets abolissant le sexisme (à leur tête vient le Code du Sstatut pérsonnel ). Je clame haut et fort que la femme tunisienne qui tavaille est très souvent malheureuse, qu'elle souffre le martyre afin d'allier vie de famille, vie de couple et travail et que pour la plupart d'entre elles c'est la croix et la bannière au quotidien.... Au risque d'être traité d'alarmiste, je dis ceci : sauvons la femme du stress qui la détruit à petit feu ! P.S : Une enquête sérieuse à l'échelle nationale à propos du travail au féminin s'impose...il y va de l'avenir des générations futures... Il n'y a pas de mystère: entre autres causes des maux dont souffre notre société de consommation, le vide laissé par la femme laborieuse dans son foyer ne doit pas être négligé... des milliers d'enfants et d'ados sont abandonnés à leur sort des heures durant chaque jour (pour la bonne cause, je présume ! ) . BadisRéaction à l'article : Amel Cherif Abbes : "La bûcheuse" Contact : [email protected]