La question, au coeur du débat sur l'avenir économique de la Tunisie, pourrait se formuler ainsi : comment réunir les moyens pour assurer sa croissance économique dans un monde en évolution rapide ? Il faut pouvoir se mesurer aux meilleurs. Cette prise de conscience de la dynamique mondiale représente un défi permanent. Le préalable indispensable au renforcement de la croissance et à la création d'emplois est l'accroissement de l'investissement privé. Au cours des dernières décennies, la croissance économique a été tirée relativement plus, par l'investissement public que par l'investissement privé. Et malgré, la solidité des fondamentaux et les incitations offertes aux investisseurs, l'investissement privé en Tunisie reste inférieur aux niveaux des pays émergents à croissance forte. De tous les termes empruntés par les Chefs d'entreprises, les économistes, les gouvernements, l'investissement est le plus usité et, sans doute le plus important. On le trouve au centre des nombreuses controverses ainsi qu'à l'origine de la plupart des explications des phénomènes majeurs de l'évolution économique. Fidèle à sa tradition, l'IACE organise ses Journées de l'Entreprise 2004, les vendredi et samedi 26 et 27 novembre 2004 à Port El Kantaoui, Hammam Sousse sur le thème:"L'Entreprise, la Compétitivité et l'Investissement". Au cours des séances, trois sous thèmes seront développés : 1- L'Entreprise et L'Investissement, 2- L'Entreprise et la Compétitivité, 3- La Décision d'Investissement et l'Approche Sectorielle. La première séance sera consacrée à l'évolution de l'investissement en Tunisie par agent, par secteur, et par régime. On développera les différentes politiques d'incitations suivies et la contribution de l'investissement à la croissance et à l'emploi en Tunisie. Un panorama des grandes tendances des flux de l'investissement et des incitations dans les pays développés complétera les développements qui seront présentées au cours de cette séance. La deuxième séance développera les déterminants de l'environnement compétitif de l'entreprise; ceci concerne le niveau de soutien gouvernemental à la compétitivité locale et internationale. Parmi les facteurs qui seront étudiés, on relève les taux d'impositions, le contexte législatif et réglementaire, les règles de la concurrence, les aides financières accordées, le système de la sécurité sociale, le système judiciaire et la transparence de l'information. L'accent sera aussi mis sur les facteurs de compétitivité internes à l'entreprise : la dynamique industrielle, la qualité totale, et le gouvernement d'entreprise.
Les marchés mondiaux exercent une pression sur les entreprises pour qu'elles innovent en ajoutant de la valeur à leurs produits. Quelles stratégies doivent être adoptées pour pérenniser la croissance ? il faut aller de l'avant des solutions et être à l'affût de celles qui nous permettent d'être plus compétitifs.
La dernière session sera consacrée à la décision d'investissement. Quelles sont les nouvelles opportunités et les stratégies gagnantes pour défier la concurrence ? Quelles sont les nouvelles formes de partenariat, les choix technologiques et les chaînes de valeur correspondantes qui doivent être ciblées ? Enfin, seront développées les stratégies de création de nouvelles entreprises et de mondialisation des entreprises Tunisiennes. Ces développements et les débats qui suivront, contribueront á inciter les participants à mettre en place de nouvelles stratégies d'investissements et de croissance pour la pérennité de leurs entreprises et la croissance de notre économie nationale. (Source : IACE)