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Tunisie - Economie - Crise: La main invisible de la mondialisation (10 et fin)
Publié dans WMC actualités le 21 - 01 - 2010


Pourquoi le modèle soviétique a échoué
Pourquoi le socialisme soviétique n'a pas résisté devant le capitalisme américain? Les causes sont multiples et il est difficile de les ordonner idéologiquement. La première remarque à faire est que le socialisme réel ne peut prospérer que dans une nation industrielle où les salariés sont bien conscients de la solidarité sociale d'une part et ils sont libres d'exprimer leur point de vue et leur préoccupation dans une association professionnelle d'autre part. Ces deux commandements sont inexistants en Union soviétique. Si on se réfère à ce qu'il a dit Karl Marx au sujet du socialisme on constate bien qu'il mentionne que le socialisme ne peut être déterminant, ne peut prospérer et ne peut réussir que dans une nation développée et industrielle où autrement en sous-entendu le socialisme est fait pour l'Allemagne qui est en train de devenir une puissance industrielle en Europe. Donc la condition la plus importante pour la réussite d'un régime socialiste est la démocratie réelle et non la dictature pratiquée par des responsables au nom du socialisme, qui en fait n'étaient jamais des vrais socialistes, mais ils sont des opportunistes qui vivent complètement autre que le reste du peuple. Ils sont bien rémunérés et ils ont tous les moyens pour mener une vie cachée de bourgeois.
Aussi la politique soviétique, après la mort de Lénine et plus exactement par la prise du voir par Staline, a déraillé vers un régime dur et totalitaire, tout en signalant que Lénine à demandé aux plus importants responsables du Bureau politique du parti de s'opposer à Staline et de ne pas le laisser prendre le pouvoir. Staline a complètement changé la politique de Lénine d'une manière féroce où la démocratie a disparu et remplacée par une dictature cruelle qui a fait le peuple soviétique des machines et non des êtres humains. Il n'y a plus aucune réalité en dehors de ce que la propagande le publie, surtout que dans chaque quartier et dans chaque lieu de travail il y a des administrations officielles de la propagande.
L'Union Soviétique a commencé à avoir des vrais problèmes économiques à partir de la période de Brejnev. A cette époque, il y a eu une course d'armement entre les Soviets et les Américains et qui s'est accélérée après la crise des missiles à Cuba. Il est important de souligner que presque tous les pays alliés de l'Union soviétique n'étaient pas des pays industrialisés, à part la RDA qui était un grand pays et possède tous les moyens pour devenir une grande puissance industrielle. Les alliés de l'Union Soviétique n'ont pas une industrie de pointe à l'instar des alliés américains qui sont soient des pays hautement industrialisés ou des pays riches en matières premières.
Et à part l'armement, la majorité des produits de l'Union soviétiques n'a pas eu un écho favorable et n'a pu concurrencer les produits de l'Amérique et de l'Europe de l'Ouest.
La cause principale est le manque de stratégie d'innovation concernant les produits manufacturiers ou de grande consommation. Cette défaillance était aussi une grande cause qui a incité presque tous les peuples des pays de l'Europe de l'Est de devenir des opposants dormants, qui attendent le moment opportun pour réagir.
La chute du régime socialiste était due, principalement de l'indifférence des responsables de ces pays envers les vrais problèmes de leurs citoyens surtout leurs préoccupations quotidiennes. Ils ont toujours retardé l'amorcement de la modernisation de l'industrie et de la libéralisation de la vie sociale.
Aussi il ne faut oublier le rôle qu'a joué Jean-Paul II dans la chute du communisme et qui disait toujours que le communisme est un système totalitaire et injuste et il a largement contribué dans le déstabilisation de cette idéologie mais une fois le communisme s'est éclipsé on a vu ce Pape dire que le marxisme renferme des graines de vérités qui ne devraient pas être perdues.
Similitude des crises
Les origines de la crise mondiale de 1929 étaient des causes provenant des résultats et des conséquences de la Première Guerre mondiale. Sans entrer dans l'histoire, les spécialistes ne sont pas unanimes si cette crise que nous vivions est une copie de celle des années 1929 dont nous connaissons aujourd'hui les effets sur l'économie américaine. Quelles ques soient leurs opinions, il est sûr que la crise actuelle, en apparence, est le dégonflement d'une situation de spéculation mal maîtrisée dont les fins consécutives ne sont pas encore connues ou définies.
La mauvaise gestion financière tout au long des années 90, et plus exactement à partir de la première guerre du Golfe, et les inégalités des revenus étaient des catalyseurs importants pour l'apparition de cette crise financière et ce sans oublier d'autres facteurs économiques qui ont donné un coup de pouce pour son accélération.
Il n'est pas étonnant de voir ce genre de crise se développer, surtout depuis deux bonnes décennies; les pauvres s'appauvrissent et les riches deviennent de plus en plus riches. Le fossé entre les deux catégories de population s'est creusé à l'avantage des riches puisque le nombre des riches a augmenté potentiellement
En comparant les deux crises, la crise de 1929 et celle de 2008, on peut constater clairement qu'il y a une certaine similitude, par exemple les familles américaines qui disposent, aujourd'hui, des grandes richesses de ce pays se situent autour de 1%, soit le même pourcentage que celui lors de la crise 1929.
Le problème des pays arabes du Golfe, riches en pétrole, réside dans leur manque de vision et de stratégie à long terme, une stratégie industrielle qui ferait de leurs pays une Corée du Sud. Leur problème avec leur argent amassé du pétrole provient aussi par le fait qu'ils ne savent pas quoi en faire et se donnent la plupart des cas à des spécialistes étrangers, américains ou anglais. Quoi faire avec tout cet argent? Leur seule orientation est l'Amérique et quelques autres coins du monde où ils se croient qu'ils sont à l'abri de la secousse financière.
Les conséquences sur l'Afrique
Dans l'avenir, si les banques des pays en développement n'arrêtent pas des mesures adéquates, ils auront des impacts négatifs sur la bonne marche de leurs économies. Cette crise pourrait, en cas où on ne trouve pas dans les mois à venir une solution de sauvetage, créer une situation de stagnation voire même un recul dans les investissements. On verra que les pays donateurs arrêtent leurs aides pour qu'ils s'occupent de l'appui de leurs banques qui sont dans un état de déclin total. Plusieurs pays africains à court terme vont souffrir de manque d'aide ce qui accentuera leur mauvais sort face aux menaces des maladies et de la pauvreté qui se sont développés d'une manière alarmante.
Cette crise, si elle persiste, pourrait avoir des conséquences graves sur les exportations de plusieurs pays, surtout pour les produits à faible valeur ajoutée, tels les textiles, les matières premières agricoles et autres.
Ce qui est important pour la gestion de cette crise ne se situe pas seulement dans les mesures à entreprendre pour l'affronter mais dans la manière avec laquelle on va y faire face. On doit s'armer de culture de discipline et une veille de suivi continu. Tout doit être animé d'un esprit d'anticipation pour pouvoir réagir en temps réel, tout en prenant en considération la rapidité avec laquelle les situations économiques se manifestent et se transforment.
La crise financière actuelle, si elle persiste, aura sûrement un impact sur quelques aspects de l'économie africaine, surtout sur l'aide au développement pour les pays africains.


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