Kasperczak y a mis de sa touche dans cette victoire. Beaucoup d'allant, de réalisme et de chance, c'est ce qui compte Nous l'avons prédit en quelque sorte : l'équipe de Tunisie avait été hantée par la chance face au Sénégal. Hier, c'est le contraire : nous n'avons pas sorti le même volume de jeu, nous n'avons pas charmé du tout, mais nous avons été battants, nous avons provoqué la chance, nous avons saisi les erreurs primitives d'une catastrophique défense algérienne. C'est beaucoup mieux que de bien jouer et de perdre. Justice faite pour un Kasperczak calme, connaisseur, qui a le sens de gagner les matches à enjeu. Il n'a pas changé son dispositif, ça était le 4-2-3-1 mais cette fois, le grand Amine Ben Amor retrouve sa place au milieu. Aux côtés de Sassi, il donne de la géométrie du terrain au milieu, et a aidé Sassi à absorber la force de l'Algérie au premier half. Un quart d'heure où nos joueurs ont amorti le choc et dosé leurs efforts face à une Algérie qui jouait sans repères at avec un net excès de confiance. En deuxième mi-temps, la différence était nette, nous avons quadrillé mieux le terrain , assiégé l'adversaire dans sa zone. Sans énorme supériorité mais avec plus de tact et d'efficacité. Défense Beaucoup de frayeurs dans les premières 10' avec les hésitations de Abdennour et Ben Youssef. Heureusement que Balbouli était dans un grand jour et qu'il a permis à sa défense de retrouver la confiance. La rentré de Yaakoubi vers la fin et la défense à 5 a été une bonne idée malgré cette distraction qui nous a coûtés un but inutile. Il faudra faire attention à cette hésitation. Maloul et Negguez ont été honnêtes dans leur prestation Milieu Ben Amor a donné un autre poids à ce secteur. Sassi est passé à sa droite et à son soutien, il a été l'homme qui a arrêté Brahmi et aussi Guedioura. Ce duo récupérateur relanceur a été impeccable. Beaucoup d'énergie , alors que devant Msakni a été bon sans plus, Selliti mobile mais encore à la recherche du meilleur rôle à jouer. Quant à Khazri, il a été fatigué mais très précieux et sobre comme son action qui a amené un penalty précieux. Notre milieu a fini par l'emporter grâce aux duels. Une grande débauche d'énergie et un grand cœur. Attaque Akaichi a été franchement quelconque : beaucoup de courses sans suite et tant de passes ratées. Il lui manque encore le sens du but et l'instinct du buteur qu'on lui connaît. Khenissi a essayé de tromper les axiaux faibles de l'Algérie mais il n'a pas eu de balles anodines. Moins de volume et d'occasions créées, mais plus de réussite grâce aux milieux créatifs plus que les attaquants eux-mêmes.