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Du chemin encore à parcourir
L'état de l'environnement en Tunisie
Publié dans La Presse de Tunisie le 22 - 06 - 2011

• Plus de 70 cas de construction anarchique sur le domaine public ont été dénombrés dans certaines zones comme Ras Jebel, Rafraf, Ben Arous, Raoued, Kerkennah, Sfax…
• Certaines lacunes ont été constatées au centre de Jradou comme la fuite d'eau polluée déversée sur le sol
Un grand travail reste encore à faire au cours des années à venir pour renforcer la verdure en Tunisie même si plusieurs projets d'envergure ont été réalisés. C'est que l'occupation et la construction anarchique dans le domaine public marin ou dans les forêts ont porté atteinte à une partie de nos ressources naturelles.
Lors d'un déjeuner-débat qui a réuni hier dans un hôtel de la place M. Salem Hamdi, secrétaire d'Etat aurpès du ministre de l'Agriculture et de l'Environnement chargé de l'Environnement, en présence de certains directeurs généraux des établissements sous tutelle et des représentants de la presse, un bref aperçu a été donné sur l'état de l'environnement en Tunisie à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement. Le ministère compte inaugurer une nouvelle méthode dans l'élaboration du rapport national sur l'environnement en examinant les différents chapitres et en s'assurant de la véracité des chiffres par des experts dans le domaine. Pour ce faire, une conférence sur les perspectives de l'environnement et du développement durable en Tunisie a eu lieu le jour même.
Décisions qui tardent à être appliquées
Selon le directeur général de l'Agence de protection et d'aménagment du littoral (Apal), le littoral a subi des abus de certaines personnes qui ont profité du désordre et de l'insécurité qui ont suivi la révolution pour faire des extensions sur le domaine public marin. Des procédures ont été engagées en vue d'éliminer les parties des constructions illégles (en surplus), mais l'exécution tarde à venir. Des procès ont été établis et des dossiers ont été remis au procureur de la République avant que les tribunaux n'envoient des experts pour constater la situation sur le terrain afin de prendre des décisions de destruction des parties illégales. Pour des raisons de sécurité, il n'a pas été possible d'appliquer toutes ces décisions.
Plus de 70 cas ont été dénombrés dans certaines zones comme Ras Jebel, Rafraf, Ben Arous, Raoued, Kerkennah, Sfax… Une réunion devrait avoir lieu aujourd'hui à Bizerte en vue d'examiner les méthodes d'intervention.
Comme chaque été, le ministère a pris les dispositions nécessaires en vue du nettoyage des plages et ce, en collaboration avec l'Apal. Le sable de quelque 80 plages publiques a été tamisé pour enlever les impuretés et les éléments polluants. Des quantités d'algue devaient également être arrachées pour assainir l'eau de la baignade. L'orateur a mis en exegue, d'autre part, l'installation anarchique sur les plages comme celui d'Ezzahra. Des personnes occupent – en installant des chaises et des tables – une partie de la plage publique pour vendre des produits de consommation. Ce commerce devrait être organisé, selon les autorités publiques, en aménageant l'espace que le promoteur compte exploiter et en laissant assez d'espace libre aux estivants.
Le représentant de l'Agence nationale de protection de l'environnement (Anpe) a parlé du centre de traitement des déchets industriels et spéciaux à Jradou confirmant – sur la base du diagnostic et des analyses effectués par les experts – que les inquiétudes ne sont pas fondées. Les trois experts désignés par le Tribunal ont remis un dossier à la fin de leurs travaux, qui indique que les activités du centre n'ont aucun impact négatif sur la santé des habitants, le milieu naturel et la nappe d'eau superficielle et profonde. Certaines lacunes ont été, cependant, constatées comme la fuite d'eau polluée déversée sur le sol ainsi que des fissures sur le bassin d'eau près de la décharge. Ces lacunes devraient être comblées pour réduire davantage les effets de la pollution.
Les déchets commencent à s'amonceler
Cependant, depuis le 28 février 2011, date du sit-in des habitants, le centre n'a pas pu reprendre ses activités dans la mesure où les travailleurs n'ont pas pu accéder à leurs postes. Pourtant, les équipements font l'objet de maintenance et d'entretin pour assurer leur performance. Mais les déchets commencent à s'amasser et cela constitue un risque pour l'environnement. Les activités du centre devraient redémarrer au plus vite, estime le ministère.
Le ministre a évoqué, de son côté, les campagnes de propreté menées par le ministère en appui aux communes. Tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour venir à bout de cette pollution galopante. Les résultats sont considérés par les autorités comme positifs, sans prendre en compte, cependant, la période des grèves des agents municipaux dans la ville de Tunis. Les interventions ont concerné plusieurs régions du pays, y compris Dhiba, dont la sécurité a été perturbée pendant quelque temps suite à la guerre en Libye. Des spots de sensibilisation à propos de la préservation de la propreté sont en cours d'élaboration pour être diffusés prochainement sur le petit écran.
Si l'expérience opération du tri des déchets à la source dans certaines zones n'a pas donné les résultats escomptés, le système de collecte et de recyclage des déchets en plastique (Eco-lef) est considéré comme réussi car il a permis la création de nombreux postes d'emploi tout en débarassant les places et les artères de ces emballages et bouteilles encombrants. D'autres systèmes de collecte sont favorisés comme ceux des batteries usées, des déchets électriques et électroniques…
Pour ce qui est de l'assainissement des villes, M. Khélil Attia (Onas) a reconnu les lacunes existantes, mais a estimé que des réalisations d'envergure ont été aussi réalisées. L'un des points faibles concerne les stations d'épuration des eaux domestiques. Les eaux usées industrielles ont été intégrées à ces stations, ce qui a diminué la qualité de l'eau épurée. Certaines entreprises ne disposent même pas d'une station de prétraitement. L'Office a réussi, en tout cas, à raccorder 85% des logements en milieu urbain au réseau national d'assainissement. Une étude relative à la situation de l'assinissement dans 80 communes sera lancée grâce à un don d'un bailleur de fonds international. En plus, un programme spécifique va concerner les quartiers populaires dans 14 gouvernorats prioritaires.
Par ailleurs, l'octroi des subventions aux associations sera fait désormais sur la base de la transparence en exigeant de celles-ci, notamment des bons de commande des travaux. Un cahier des charges ou une convention-cadre sera établi pour une meilleure gestion des subventions. Il s'est avéré que plusieurs associations profitent des subventions de plusieurs sources. D'où la nécessité de rationaliser l'octroi de ces financements pour l'intérêt de toutes les parties prenantes. Des subventions substantielles pourraient être accordées pour la réalisation de grands projets au lieu de ces financements modestes qui sont parfois insuffisants. Les projets réalisés feront l'objet d'un suivi et d'une évaluation au même titre que ceux des communes.


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