El Gaouafel n'aura pas beaucoup de pression ce mercredi à Sousse Devant une Etoile qui pète la santé et au sein de laquelle l'avant-centre algérien, Baghdad Bounedjah, réussit à démontrer toute l'étendue de son talent de finisseur, le club du Sud-Ouest sera dans un état d'esprit idéal, celui où il aura tout à gagner et rien à perdre. Sur la forme des deux protagonistes, prendre des points dans la Perle du Sahel relèverait de l'exploit. Mais l'entraîneur Nabil Kouki veut y croire malgré le déséquilibre des forces. Il comptera essentiellement sur un dispositif, certes, replié et prudent, mais qui n'en jouera pas moins ses chances à fond. On connaît la qualité du jeune attaquant ghanéen Uriah Asante, soutenu par Rochdy Jarbaoui et Skander Echeïkh dans la conduite de la manœuvre offensive. Et il y a, à coup sûr, un joli coup à jouer, d'autant que le secteur offensif n'a jamais été avare, sauf en de rares occasions où il manqua de punch, à l'instar de samedi dernier, lors de l'accueil du Stade Tunisien (0-0). Amine Abbès de retour El Gaouafel booste son compartiment défensif à la faveur de la reprise d'Amine Abbès à l'axe où il relèverait Khadhari. Ayant déjà purgé son match de suspension, l'ancien défenseur du Club Sfaxien retrouve une place à l'axe défensif. Mais c'est surtout au niveau de l'animation que le bât blesse, malgré la qualité individuelle reconnue aux éléments composant le secteur défensif, à savoir le jeune Ayoub Tlili, Alaâ Bouslimi, Dhaou et Khadhari. Un atout supplémentaire dans les manches de Kouki : la montée en puissance de Skander Echeikh qui retrouve progressivement sa meilleure forme physique. D'ailleurs, l'expérimenté milieu de terrain passé par beaucoup de clubs (EST, CA, JSK...) prend de plus en plus d'envergure et rayonne de mieux en mieux dans le jeu offensif. Volet encadrement, le bureau de Khaled Bennour met les petits plats dans les grands afin d'assurer les meilleures conditions de succès aux «Auriverde». Samedi dernier, une fois le match contre le ST terminé, les copains de Haythem Mhamedi étaient entrés en stage bloqué à Gafsa même. On ne déplore pas, par ailleurs, de gros retards de versement des salaires, ce qui constitue déjà une véritable gageure par les temps qui courent.