Vendredi 26 février un Iceberg de 1 milliard de tonnes s'est effondré au pôle sud. Effrayant, certes, mais la catastrophe est devenue banale par ces temps. Tsunami par là, inondation en plein désert, sécheresse dans un pays fertile. On a l'impression que dame nature est folle de rage, qu'elle sombre dans une frénésie dont on ne peut prévoir ni les limites ni les conséquences… Sauf que… l'on connaît les causes, la planète, celle qu'on a héritée et qu'on doit léguer aux prochaines générations est ravagée par l'être humain lui-même ! Inutile de citer toutes les expériences nucléaires, les déchets toxiques, le pétrole déversé dans la mer, les guerres et les armes de destruction massive qui sont à l'origine des catastrophes et calamités que nous subissons. Mais comme nous ne pouvons pas arrêter tout cela, il existe d'autres préventions qui pourraient au moins limiter et freiner le processus de la destruction de la planète. Vivons bio, vivons éco Des combats s'organisent partout dans le monde : sauver les animaux, nettoyer les plages, stopper la déforestation et la désertification… des gens se vouent pour la survie de la planète et de ceux qui vivent dessus. Des partis politiques se fondent, seulement les gens se rendent-ils compte des petites choses qu'il utilisent quotidiennement et qui aggravent la situation ? Citons des exemples d'objets qu'on utilise quotidiennement, faisant fi inconsciemment de leur nuisance sur la nature. Certains de ces objets, que les Tunisiens, spécialement, ont appris à jeter dans la nature mettent des siècles à se dégrader. Petits objets, longue asphyxie ! Une chaussette en laine met entre un et cinq ans pour se dissoudre, une brique de lait, qu'elle soit en plastique ou en carton, met aussi 5 ans à se dégrader. Idem pour un petit chewing-gum qu'on mâche et qu'on jette presque par réflexe de la vitre de sa voiture. Un mégot de cigarette – avec filtre – restera là dans la nature entre un et deux ans. Sachez aussi que des chaussures en cuir et qu'un tissu en nylon nécessitent jusqu'à 40 ans pour se dégrader. La boîte de conserve qui existe presque dans chaque foyer et qui nous est devenue indispensable, restera là à polluer l'entourage pendant une durée qui varie entre 50 et 100 ans, une fois qu'on s'en débarrasse dans la nature. Il arrive souvent que l'on voit quelqu'un jeter une canette de sa voiture ou alors en marchant tranquillement dans la rue, voire en se baladant dans un parc ou au bord de la mer. Ce petit geste coûte à la nature 200 ans de « production de micro-organismes » pour faire disparaître ne serait-ce qu'une seule canette en aluminium. 4 siècles est aussi la durée de travail de dame nature pour qu'un emballage plastique d'un pack de 6 bouteilles ainsi que pour les bouteilles en plastique se dégradent. Et 4 siècles, ne représentent rien par rapport à 4000 ans, le temps qu'il faut pour la disparition d'une bouteille en plastique. Les petites piles, si petites qu'on ne les remarque parfois même pas, et qui existent souvent en quantité chez les gens, mettent quant à elles 7869 ans, pour ne plus être ! Il est essentiel alors qu'avant de crier gare aux guerres, au pétrole, aux armes nucléaires (…) de commencer par gérer les matières toxiques qui gangrènent la nature, usant ses sources pendant des siècles. Et si on ne peut empêcher les fabricants d'en produire, en tant que société de consommation par excellence, sachons au moins contrôler ces gestes destructeurs de la nature. Les petits gestes qui sauvent Il n'est pas difficile de secourir la planète, déjà usée et érodée, à prendre soin de ce qui lui reste comme énergie et de micro-organisme pour faire face aux grandes pollutions. Les consommateurs devraient d'abord apprendre à contrôler cet « instinct impulsif » de jeter tout, à tort et à travers, dans les rues. Rien ne devrait être abandonné sur une plage, dans un jardin ou au bord de la route. Les poubelles sont là et elles n'y sont pas là pour rester vides ! Ces dernières sont aussi à plusieurs usages. Souvent on trouve les poubelles pour les matières biodégradables (celles qui n'ont pas besoin de substance étrangère pour se dégrader tels les fruits et légumes), des matières qui nécessitent une intervention naturelle ou chimique pour disparaître (plastique, verre, pile) et des matières destinées au recyclage. Il est essentiel d'aider le fabricant, de l'inciter même, à recycler les produits toxiques plutôt que d'en fabriquer plus. Pour cela, il faut bien qu'il les retrouve ! Sachons aussi qu'abuser de l'utilisation des climatiseurs et des appareils électroniques pollue l'air qu'on respire. Ne pas laisser un climatiseur refroidir l'air en été jour et nuit comme le font certaines personnes. Supporter un peu de chaleur plutôt que de transformer la planète en un vrai enfer ! Eteindre les appareils, tels que modem, télé, portables, ordinateurs quand on ne les utilise pas diminue les ondes nuisibles à la nature et à l'être humain en même temps. Reste aussi le fait d'entretenir sa voiture. Cette dernière est un moyen devenu accessible à tout le monde, le nombre de véhicules augmente et du coup la pollution aussi. Réviser le moteur n'aide pas uniquement à économiser les dépenses et la consommation de pétrole – qui est à l'avantage de la nature tout comme celui du budget – mais limite aussi l'échappement des gaz toxiques. Et pourquoi ne pas se déplacer, au moins un jour par semaine, à vélo ?...