Bilel, expert en sécurité de système d'information et réseau « Des réponses très souvent vagues et mal orientées » « Je trouve que ce genre de manifestations est inutile du fait que les représentants de quelques institutions sont incapables de répondre à nos interrogations. Notamment, le Centre des Affaires, supposé fournir une information pertinente n'apporte pas une réponse exhaustive sur plusieurs points. Des réponses très souvent vagues et mal orientées. En fait, les idées pour créer un projet ne manquent pas pour nous autres jeunes. Toutefois, il faut alléger les procédures administratives et multiplier les mécanismes de financement. Je considère qu'il faut accorder plus d'attention aux projets dans le domaine de l'information et la sécurité de réseaux. Il importe d'encourager les jeunes qui manifestent une volonté pour investir dans le champ de technologie, d'autant plus que nous misons sur l'administration électronique. Il est primordial de prévoir la composante sécurité de réseau pour mieux réussir cette expérience en Tunisie tout en donnant les chances aux jeunes qui veulent lancer des projets dans le domaine ».
Haythem, fonctionnaire diplômé en gestion marketing « Il faut accompagner davantage les jeunes promoteurs » « C'est la première fois que j'assiste à ce genre de manifestation. Je trouve qu'il y a quand même quelques handicaps au niveau de financement des projets et d'accompagnement lors des premières années. En fait, il serait judicieux que les banques ou les bailleurs de fonds assistent les jeunes et les accompagnent pour faire face à la concurrence accrue. Car les professionnels chevronnés et expérimentés ne laissent pas le champ aux jeunes investisseurs ».
Mariem, étudiante en 3ème année Technologies médicales « Nous ne manipulons pas les techniques requises » « La journée est placée sous le thème de l'employabilité et de la création d'entreprise. Toutefois, notre filière, technologies médicales ne nous offre pas de grandes perspectives pour intégrer le marché de l'emploi. En effet, durant trois ans d'études nous ne faisons que poursuivre une formation théorique. Nous n'avons pas pu effectuer aucun stage dans une entreprise médicale pour maîtriser les techniques de réparation des appareils médicaux. Il nous sera très difficile d'intégrer le marché de l'emploi ou même de lancer notre propre projet dans notre spécialité, car nous ne manipulons pas les techniques requises ».