Majdi Traoui, Walid Hichri, Lamjed Chehoudi, Borhane Ghannem, pour ne citer que les cas les plus récents, ont fait l'objet d'une grave accusation, celle d'avoir " trahi " leurs couleurs et d'avoir opté pour les adversaires ! Comment nos " enfants " (n'importe quoi dans le monde professionnel !) osent-ils trahir le club qui les a vu " naître " (ma tête, maman !) et signer chez l'ennemi juré !!? Au fait, on retourne la question à la chère maman : pourquoi laisses-tu tes enfants dans la rue ? Pourquoi les rejettes-tu ? Faut-il qu'ils soient condamnés au chômage ? Toi, chère maman, tu n'en veux pas de lui, tu lui délivres son autorisation de sortie, et dès qu'il atterrit, ailleurs, et fait ses preuves, il devient l'enfant chéri ! Par le miracle de Dieu ! Un footballeur n'est pas une marchandise ; il a un contrat avec son club, pas un extrait de naissance ! Et dans ce contrat qui peut arriver à terme (logique, le joueur devient libre : on naît libre, bon sang !) ou qui peut courir encore (avec une clause de " liberté " moyennant une somme d'argent que son club même fixe à sa convenance !), le joueur a le droit de changer de club, d'aller là où ses intérêts l'appellent, là où sa (courte) carrière l'exige. Certes, on peut, toujours, bondir la carte de la " morale ", du respect des sentiments, de la courtoisie, du civisme, etc, mais on oublie - ou on feint d'oublier - que le professionnalisme (sauvage) est une jungle et que le sentimentalisme, il faut le chercher du côté de... maman. La vraie maman !