Des jeunes, sans aucune éducation, errant dans les rues sans travail sans aucune ressource financière, deviennent à la longue un fardeau pour les parents. Ces derniers de peur que leurs enfants dévient du droit chemin pour obtenir de l'argent, font des sacrifices énormes pour leur en donner. Cette habitude devient à la longue une obligation car l'adolescent gâté s'habitue au gain facile. Mais dans ces cas les conséquences sont graves. Car au cas où les parents ne peuvent plus répondre aux demandes de plus en plus nombreuses, c'est l'enfer à la maison. C'est les disputes quotidiennes. C'est le cas de FH, Ce jeune a été toujours dorloté par sa mère. Chaque matin, elle lui donnait de quoi acheter ses cigarettes et prendre son café. Mais cela n'était plus suffisant car il fréquentait des voisins de quartier. Ces derniers se permettaient de se déplacer en banlieue pour se détendre, se baigner et pourquoi pas terminer la journée par quelques bouteilles de bières. Il fallait plus d'argent. Il en demandait à sa mère qui essayait tant bien que mal de le satisfaire, mais à chaque fois les demandes devenaient de plus en plus fréquentes et impossibles à satisfaire. Un jour la mère ne pouvant plus subvenir aux besoins de son fils lui a fait comprendre qu'il devait assumer ses responsabilités, trouver un travail et répondre tout seul à ses besoins. Une dispute éclata et le fils ingrat a débité des injures allant jusqu'aux aux obscénités. Quand la mère, dans l'espoir de l'apaiser, l'a tenu par les bras la réponse de FH fut des plus abjectes. Il a asséné à sa mère un coup de poing en plein visage. Cette dernière ne pouvant plus supporter cela, malgré les sacrifices qu'elle avait consenti pour satisfaire son gosse, est allée directement au poste de police du quartier où elle a relaté les faits et déposé plainte contre son fils ingrat. Arrêté, ce dernier a reconnu les faits et déclaré avoir agi sous l'emprise de la colère. Il a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de la frapper mais seulement de la pousser. Il a été traduit devant une chambre correctionnelle du tribunal de 1ère instance de Tunis qui l'a condamné à une peine de six mois de prison ferme. Il a fait opposition. Sa mère s'est présentée devant le juge et a remis une lettre de désistement. Elle a déclaré que son fils n'avait pas l'intention de la frapper. Le juge lui a réduit la peine à 15 jours de prison ferme en le mettant en garde contre toute récidive.