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Braquage d'un touriste japonais
Publié dans Le Temps le 27 - 10 - 2013

Le 2ème jour de l'Aïd dernier, un touriste, de nationalité japonaise, a quitté son lieu de résidence pour découvrir la ville de Sousse et ses environs. Pour cela il s'est muni de sa caméra numérique afin de prendre des photos souvenirs et a quitté l'hôtel.
En cours de route il a acheté de chez un libraire une carte géographique de la Tunisie. Il était en train de localiser les villes à visiter et c'est à ce moment qu'il a été abordé par un individu qui lui proposa de l'aider dans ses recherches.
Après avoir su que le touriste avait l'intention de visiter la capitale et sa banlieue nord, l'individu lui proposa de l'accompagner et de l'aider à rallier tous les monuments qu'il désire visiter. Le touriste était tout content, il a remercié le jeune homme et se sont dirigés vers la station pour emprunter une voiture de louage.
Chemin faisant, l'individu a contacté par téléphone un de ses amis, deuxième inculpé dans cette affaire, et l'a informé qu'il arrive à Tunis en compagnie d'une proie facile à braquer. Il lui a fixé un rendez vous au niveau de la vallée Medjerda traversant la ville de Mhammedia.
Une fois sur les lieux, le touriste et son compagnon ont trouvé le deuxième individu en train de les attendre. Après les salutations, les deux malfaiteurs ont commencé à exécuter leur plan. Ils ont commencé par éloigner le touriste des zones à habitation puis une fois qu'ils ont atteint les bords de la vallée, les deux individus ont tabassé le pauvre touriste ils l'ont agressé sauvagement une fracture au niveau du nez et d'autres hématomes dans plusieurs parties de son corps. Ils lui ont pris l'équivalent de 2600 Dinars en devises étrangères, sa caméra numérique ainsi que deux appareils I Phone qu'il portait sur lui. Au moment de partir ils lui ont ôté la paire d'espadrilles de grande marque qu'il portait.
Mais apparemment cela n'était pas suffisant car ils voulaient se débarrasser de leur victime afin d'éviter d'être reconnus et échapper ainsi aux poursuites. Sans la moindre pitié ils l'ont jeté dans le canal. Ils voulaient le tuer. Tout de suite après ils se sont éclipsés.
Le pauvre touriste a crié de toutes ses forces appelant au secours. Heureusement qu'il savait nager. Quelques passants ont entendu les cris, ils se sont précipités pour le sauver et le conduire d'urgence à l'hôpital le plus proche. Puis ils ont alerté les forces de l'ordre.
L'affaire, vu sa gravité, a été confiée aux agents de la Direction régionale des affaires criminelles de Tunis.
Après plusieurs investigations et au cours de quelques arrestations de délinquants recherchés, les enquêteurs sont arrivés à identifier un des deux braqueurs. Il a été arrêté.
Interrogé, il a au début nié son implication mais en fouinant un peu dans son emploi du temps, et après l'avoir aspergé de questions il a fini par se mettre à table et reconnaître être l'auteur du braquage du Japonais. Il a fourni le nom de son complice.
Il s'est avéré après vérifications que les deux individus sont recherchés pour plusieurs braquages similaires. Leur casier judiciaire a donné aux enquêteurs une idée sur les deux individus et leurs antécédents dans ce domaine.
Ils ont été incarcérés en attendant leur traduction devant la justice pour répondre de leurs actes.
AA

Bagarre au poste de police
La jeune fille ne cessait de répéter à qui voulait l'entendre qu'un tel a profité de sa bonté et gentillesse pour l'amadouer et la convaincre de l'accompagner chez lui. Une fois chez lui, il a verrouillé toutes les portes et issues et l'a violée à deux reprises.
Une fois libérée, elle s'est rendue au commissariat le plus proche pour déposer plainte contre cet individu. Elle a fourni son nom et son adresse. Les deux entretenait une relation de bon voisinage.
Des agents de la brigade d'intervention ont interpellé le jeune homme au moment où il quittait son domicile. Interrogé, il a nié les faits déclarant n'avoir jamais tenté d'abuser de la fille et a même nié l'avoir invitée chez lui.
Devant ce genre de déclarations les enquêteurs ont décidé de faire ausculter la plaignante et l'inviter à subir une expertise médicale. Le résultat était sans équivoque. La jeune fille venait de perdre sa virginité. Elle avait des bleus et hématomes dans certains endroits intimes de son corps ce qui explique l'agression sexuelle.
Les enquêteurs ont convoqué la plaignante à une séance de confrontation. En arrivant au poste elle était accompagnée de sa mère et d'un cousin venu s'enquérir de son état de santé. Dès qu'ils ont franchi le seuil du commissariat la jeune fille a désigné du doigt son violeur. Le cousin se trouvait près d'elle, il a pris un élan pour se jeter sur l'individu et le cogner partout, le jeune s'est défendu et une bagarre éclata entre les deux. Il a fallu une intervention énergique des policiers pour séparer les deux individus.
Sur instruction du procureur de la république, ils ont été incarcérés pour échanges de coups au poste de police. Ils ont été accusés d'avoir porté atteinte à l'autorité sécuritaire et judiciaire. Ils seront traduits devant le tribunal en état d'arrestation pour s'expliquer.
Au sujet de l'affaire principale, les agents de police ont décidé de reporter la séance de confrontation prévue, à une date ultérieure.
AA

Tentative de meurtre, ou simple acte de défense ?
La célébration de certaines fêtes, à l'image des mariages, fiançailles et circoncisions, sont souvent à l'origine des querelles ou même bagarres opposant des convives à leurs pairs, ou encore aux organisateurs de ces cérémonies. C'est le cas des péripéties de la présente affaire, dont l'étincelle était un différend opposant un des invités au frère de la mariée, cette dernière célébrant son union dans le faste qu'on connait dans les familles tunisiennes. Pour être précis, disons toutefois qu'il s'agissait d'une «Outia», ou la soirée prénuptiale, si vous voulez.
Tout le monde y était, à commencer par les proches parents, les amis, les voisins et même certaines connaissances. Réunis, rien que pour faire la fête, essentiellement parmi la gent féminine. Sauf qu'un quidam, dont la mère comptait parmi les convives, aurait tenu à participer à la cérémonie. Or, le frère de la mariée, premier responsable de l'organisation, s'y est opposé. D'abord, parce que les présents étaient, dans leur majorité, des femmes. Ensuite, le bonhomme sentait trop l'alcool, il était dans un état d'ébriété avancé, ne pouvant tenir sur ses jambes que difficilement. Ainsi rabroué, le type n'a pas réagi sur le coup, se retirant de la scène sans piper mot. Pas pour longtemps, cependant, car moins d'une heure plus tard, il est revenu à la charge, insistant cette fois pour entrer, mais le frère veillait au grain, lui signifiant qu'il n'était point le bienvenu, et qu'il est prié d'aller voir ailleurs.
A partir de ce moment, les versions diffèrent d'une partie à l'autre. La victime dans cette étrange affaire, c'est-à-dire le frère, était catégorique lors du dépôt de la plainte, affirmant que le visiteur, autant indésirable qu'indélicat, aurait exhibé un couteau, lui assénant un premier coup au flanc gauche, avant de laisser échapper son arme, mais la mère de l'intrus, arrivée sur ces entrefaits, l'aurait ramassée pour la lui rendre et lui permettre ainsi de le poignarder une seconde fois, l'atteignant à l'abdomen.
Passés en jugement sur la base de ces accusations, l'agresseur, principal suspect, et sa mère, pour complicité, ont été condamnés en première instance à cinq ans de prison ferme. Mais ils ont interjeté appel tous les deux, pour comparaitre devant la cour d'appel et, surtout, apporter leur propre version des faits. D'après l'assaillant, en effet, il aurait été agressé en premier par le plaignant, celui-ci étant armé d'une bombe de gaz paralysant. Dans la mêlée, la victime aurait également laissé tomber le couteau, dont il s'est emparé pour le blesser au flanc, sans avoir aucunement l'intention de le tuer, mais juste pour se défendre. Quant à sa mère, elle a été elle aussi victime du produit paralysant, ce qui l'a poussé à porter un second coup à son adversaire.
Apparemment convaincue par les arguments des deux suspects, d'autant qu'un témoin aurait corroboré leur version, la cour a décidé un non lieu pour la mère, cependant que la peine du suspect principal a été ramenée à deux ans…


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