L'affaire du report du match « CSHL-ESS » précédée par le forfait vertement déclaré par l'Etoile, à travers son président, continue de défrayer la chronique. Dans une tentative d'apaiser la tension de tempérer les ardeurs des uns et des autres, une première réunion restreinte entre les quatre clubs a eu lieu, mardi matin, une autre élargie regroupant l'ensemble des présidents des clubs de la Ligue 1, les membres fédéraux et les représentants du corps arbitral, a été tenue le même jour, le soir au siège de la FTF. Toutes ces tentatives ont été vouées finalement à l'échec. L'Etoile qui a délibérément choisi le forfait n'était pas, évidemment, contre la proposition du report, faisant à cette occasion une volte-face, après avoir dans un premier temps réfuté carrément cette proposition, quant au CSHL, il n'a pas changé sa position d'un iota, en ayant la conviction d'être le dindon de la farce de ce cirque tragico-comique ! Pour le moment, c'est le statu quo total, avec cette étrange passivité des instances sportives, censées être l'autorité suprême de notre football. Voilà, le temps passe et on attend une solution du ciel. Seulement, nous venons d'apprendre que le président du club hammam-lifois qui fait l'objet d'une terrible pression exercée par les supporters du club, aura à supporter également la pression des politiques. Pour convaincre le responsable du club banlieusard à faire machine-arrière, des personnalités influentes et haut placées appartenant à des partis politiques de premier rang qui essayent de peser de tout leur poids afin que Daâdaâ change en acceptant le report de cette « maudite » rencontre qui n'a fait que retourner davantage le couteau dans la plaie, en donnant un coup de massue à la crédibilité, déjà entamée, du championnat. On ne sait pas trop si ces intermédiaires qui veulent jouer les bons-offices, sont conscients vraiment des méfaits de leurs « services », ou saisissent la signification d'une Révolution, même s'ils sont de bonne foi, pour calmer les esprits. En effet, il s'agit, comme convenu, d'une rupture totale avec tout un système qui a porté tant de préjudice au pays, et dans tous les domaines. Même le sport en a été sérieusement touché où le pouvoir sportif, en connivence avec le pouvoir politique, « façonnait » la compétition à sa guise et jonglait avec les règlements comme bon lui semblait. Que d'injustices ont été commises, à cause justement de cette alliance infecte, au vu et au su d'un monde qui vivait sous la peur. Aujourd'hui, ça ne doit pas être le cas, ne serait-ce que par respect à ces martyrs qui au prix de leur sang et de leur vie. Une révolution réussie exige implicitement une révolution au niveau du mental et du comportement. Sinon, c'est l'échec, le chaos et la débandade. Donc, aujourd'hui, il n'est plus permis à la politique de mettre les pieds dans un terrain qui lui est impropre. Il y a des règlements qui régissent la compétition, auxquels nous devons tous sans exception, nous soumettre. Il n'y a pas de grands ou de petits clubs, des clubs riches et d'autres pauvres. On est tous égaux devant la loi. Si on continue à traiter les clubs selon leur statut, et aussi selon l'influence, le rang et l'aura de leurs responsables, on ne fera que creuser la tombe d'un football qui agonise déjà. De grâce, Messieurs les politiciens, éloignez-vous du foot en particulier et des affaires du sport, en général, car, ce domaine est bien loin de vos prérogatives. De par votre influence vous ne faites qu'enfoncer le clou encore plus !! Revenons à notre sujet pour nous poser la question : De quoi a-t-on peur si on applique les règlements ? Ne dit-on pas que l'honneur appartient à ceux qui jamais ne s'éloignent de la vérité, même dans l'obscurité et la difficulté ! Alors !