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Les couleurs de la ville
Publié dans L'expert le 08 - 10 - 2008

La vue revigorante d'une ville qui se réveille aux couleurs vives de la saison des fêtes est un véritable cadeau des jours. Quoi de plus beau que de se sentir emporté par la grâce d'une activité qui berce la cité et hèle de sa léthargie les routines les plus tenaces? Chez nous, Dieu merci, la règle est plus que vérifiée.
Ramadan a cela de beau: entre autres, il nous réveille de nous-mêmes en nous incitant à faire œuvre utile du temps, des moyens et des attentes. La ville se revêt de ses plus beaux atours et, à l'approche de l'Aïd, affiche sa mine des grands jours. Le commerce bien que mettant à rude épreuve les bourses, traduit la bonne santé d'une économie. Partout en ville, une ambiance bon enfant a bercé ces jours de fête. Malgré les formes diverses d'une spéculation latente et quelques excès à visage découvert, les choses n'ont pas manqué de séduction. C'est là un des plus beaux signes des jours de fête. Et c'est tant mieux.

Zone de non-droit

Scène abracadabrante ces derniers jours à la rue Jamel Abdennassar du côté du centre ville. Une scène digne d'un film de science-fiction. Pour plus d'une semaine, toute la rue a été totalement usurpée au rythme de son activité ordinaire. Une véritable zone de non-droit. Qu'on en juge: des étals anarchiques longeant de part et d'autre la chaussée ont carrément bloqué toute circulation. On pouvait à peine se frayer un chemin. Aussi bien le stationnement des riverains que le passage des piétons étaient quasi impossibles. La gabegie était à son maximum, et cela jusqu'à une heure tardive de la nuit. Toutes les nuits. Au départ des fauteurs de ce désordre de circonstance, l'image est plus que désolante. Des cartons vides, du papier et des déchets les plus divers affublaient d'un rictus risible la mine triste d'une rue laissée à elle-même.

La Manouba et le métro

L'entrée de La Manouba, du côté de Khaznadar, connaît depuis des mois une situation des plus particulières. Et pour cause, les travaux de la ligne du métro – lequel quittant son terminus habituel servira jusqu'aux limites du campus universitaire – sont à leur vitesse maximale. Cela ne va pas sûrement sans désagréments conjoncturels et un inconfort qui peut sembler manifeste. Des routes boueuses, des gravats, des nids de poule, une gêne persistante et surtout des embouteillages à longueur de journée. Mais cela n'est que provisoire. C'est le prix à payer pour un mieux-être certain. Les usages du métro ainsi que les habitants ne peuvent que s'en réjouir. Ce nouvel acquis contribuera à améliorer les conditions de vie au sein de la toujours souriante Manouba. Tant mieux pour tous.

Effet de mode

Vous avez eu sûrement à le vérifier. Et de quelle manière. A plusieurs endroits de la ville, au niveau des ronds-points ou des rues assez fréquentées par les voitures, juste là où il y a des feux de signalisation, dès que votre véhicule est au point mort, vous vous trouvez assaillis par les mendiants qui ne se gênent nullement des fois à vous bloquer le passage. C'est devenu un effet de mode de triste acabit. Toute une stratégie de la mendicité est en train d'avoir droit de cité. A méditer.

Survivance

La bonne vieille tradition n'a pas eu ce Ramadan à faire, comme on dit, partie des meubles. L'époque a changé. Nous aussi. Il y a quelques années pourtant, les enfants avaient bien à faire au niveau des grandes places et des espaces ouverts de la vieille ville. Une fête «foraine» était conçue pour leur seul plaisir: des balançoires, des voitures de jeu, des tours de passe-passe, des magiciens et j'en passe… animaient les soirées ramadanesques au plaisir des «gavroches» et au grand dam de la bourse des parents. De la joie en l'air garantie. Aujourd'hui, c'est presque devenu un souvenir, sauf peut être – et d'une manière très modeste – au niveau d'une ou deux places de la ville. A Ennajeh, des chapiteaux étaient dressés devant les yeux médusés des enfants. Un véritable bain de jouvence.


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