Bien que la culture paraisse éloignée des notions économiques comme la consommation ou la profitabilité, elle serait en grande difficulté sans le soutien des sponsors, des mécènes et des fondations. Grâce au mécénat -les noces de l'art et de l'argent - les arts vivants de la scène peuvent vivre et se développer. De nos jours la question du financement culturel se pose avec d'autant plus d'acuité, qu'il est réparti entre des institutions toujours plus nombreuses ; que l'argent public se fait rare. Les institutions culturelles sont alors dans l'obligation de diversifier leurs sources de financement. Réciproquement, les entreprises ne se contentent plus de communiquer avec des formats publicitaires classiques, pour construire leur image et faire passer leurs messages. Elles doivent faire aussi la preuve qu'elles sont de bons citoyens, affirmer leur responsabilité sociale, et apporter leur soutien aux productions artistiques de la peinture et de la musique. Le mécénat est devenu, en quelques années, une technique de communication au service de la stratégie d'entreprise. Au delà de la notoriété et de l'image de bon citoyen (a good citizen), il construit sa réputation. Cependant la méconnaissance des modalités du mécénat empêche parfois les entreprises de s'engager dans cette voie et les artistes de nouer un partenariat avec un financeur privé. L'enjeu est donc non seulement de parvenir à convaincre les entreprises de l'intérêt à apporter un soutien à des événements culturels, mais aussi pour l'artiste de valoriser les retombées de l'opération. C'est en raison de cette préoccupation première de recherche de budgets pour le financement d'un projet culturel, que l'Ecole supérieure de commerce électronique a organisé au long de la semaine dernière deux conférences qui ont permis aux étudiants ainsi qu'aux professionnels de partager leurs idées et d'avoir une autre vision sur le rôle des instituts vis-à-vis des étudiants et de la société. Une semaine qui a pu assembler des chercheurs et des professionnels. Elle a debuté par l'invitation du professeur Sylvère Piquet, docteur en science de gestion, professeur à l'academie commerciale internationale, membre du Comité de rédaction de la Revue française du Marketing et Membre du Comité de lecture de la Revue française de Gestion qui a etalé le sujet de la publication scientifique , le mecénat et le sponsoring sous le titre : « Le mécénat, un héritage de la Méditerranée » et « la publication scientifique ». L'épistémologie est sous "la tradition philosophique française," une branche de philosophie de la science qui "examine d'une façon critique la méthode scientifique, des formes logiques et les modes d'inférence utilisée dans la science, aussi bien que les principes, des concepts de base, des théories et les résultats de sciences diverses, déterminer leur origine logique, leur valeur et l'objectif de portée." Dans la tradition philosophique Anglo-américaine, l'épistémologie serait embarrassée avec la théorie de connaissance et non spécifiquement sur la connaissance scientifique. Cependant, ce terme est synonyme de "la philosophie de la science." La distinction entre ces significations différentes, y compris le rapport de l'épistémologie à la philosophie de science, est cependant peu claire. D'autre part, l'épistémologie "continental" est aussi traitée par des objets non-scientifiques. Le mot est aussi parfois utilisé pour se référer à n'importe quelle théorie particulière de la connaissance. La différence entre ces deux traditions se concentrera donc sur l'attention à la connaissance scientifique. La science est née au 20éme siècle. Le savoir scientifique est composé de plusieurs caracteristiques y compris la praticité des théories scientifiques, rendre l'étude de science (l'epistemologie) historique et l'évolution des méthodes scientifiques… D'après Mr Piquet, la science peut être exacte et dure (astronomie, mathématiques) ou sociale, humaine et molle. Encore, il a lié la publication par le domaine marketing et médiatique et il a pris l'exemple des USA où la majorité des revues sont créés soit par des universités soit par des associations professionnelles. En outre, il a mentionné quelques revues comme le HBR, ce journal fondé par l'université de Havard, la plus ancienne, riche et prestigieuse université qui s'est intéressé aux professionnels ,aux interviews des personnes de haut niveau. La Journal of Marketing Research ,Journal of International Marketing et Journal of Public Policy & Marketing qui ont été créé par l'association AMA (American Marketing Association) qui sont basés sur le marketing. Mr Piquet a parlé aussi du comité de lecteurs des publications et il a insisté que ce comité doit être composé des experts dans leurs domaines, un rédacteur en chef et un évaluateur. Le directeur de l'ESCE (Ecole supérieure de commerce électronique) n'a pas ignoré le coté professionnel puisque l'Amphi Carthage de l'université de La Mannouba a ouvert ses portes aux responsables et spécialistes du domaine de la création de l'entreprise pour une journée debat intitulée « Entrepreneuriat et création d'entreprise », le Samedi 16 Avril 2011 avec la participation de la BFPME , la pépiniaire de la Mannouba Tech , l'ANETI ,la banque tuniso-koweitienne et l'université de la Mannouba. Ce debat a exposé l' importance de l'entrepreneuriat et de la création d'entreprise dans la conjoncture tunisienne actuelle, la pépinière des projets de e-service, une présentation de la pépiniaire de la Mannouba et l'impact de la création des entreprises en Tunisie